12:52Cheeeeeeeeeeeeeeeeeese
La Cloche à fromages, c'est très bon (mais un peu cher). Ceci dit, ça vaut vraiment le coup d'y aller en hiver. Après une bonne fondue au chèvre, le froid ne fait plus effet. Alors quand vous avez mis vos morceaux de pain dans de la fondue savoyarde puis à l'époisse suivi du munster, le thermolactyl n'a qu'à bien se tenir !
tu peux écrire "nada surf c'est trop bien, ce sont des mecs trop cool et en plus ils font de la bonne musique, allez les voir et achetez leurs cd pour qu'ils continuent", voilà
J'ajouterai juste que bien qu'américains, ils maîtrisent parfaitement le français et donc communiquent d'autant mieux avec leur public francophone, que j'ai été les voir à 3 reprises un peu dans l'inconnu (sans connaissance de l'album mis en avant lors du concert) et que j'ai passé à chaque fois un excellent moment. Peut-être près de chez vous bientôt.
23:54Nouveau départ
Le titre de ce post aurait pu être Le cul bordé de nouilles. Jugez plutôt : je viens de parapher un CDI (et pas un "nouveau" tout pourri hein), dans la ville que je veux, pour faire le boulot que je veux, et (suite à d'habiles négociations coachées par mon mentor) au salaire que je veux. Mon nouvel employeur a de plus une bonne réputation, et m'offre des perspectives de CV rempli qualitativement très intéressantes. Cerise sur le gateau déjà bien garni, mon ex-binôme de DESS est embauché en même temps que moi, et on bossera ensemble au moins sur le premier projet. Pur hasard, mais appréciable. Début de ma vie bordelaise : le 5/12. Fin du CDD à Strasbourg : le 2/12. Autant dire que ça va être tendu. Je ferai peut-être un jour un post sur le caractère ubuesque de cette fin de CDD, mais là n'est pas le propos actuel.
Bref, vu tout ce concours de circonstances, pourquoi ne pas avoir mis en titre Le cul bordé de nouilles ? Parce que comme l'explique si bien un film, le hasard n'a pas tout fait. Il a joué son rôle, mais comme dit un vieil adage footballistique la chance, ça se provoque. Et ce CDI, j'ai su le provoquer. En allant à des entretiens un peu partout (pour mémoire : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6...), demandant inlassablement à être embauché, le plus souvent recalé. Le plus souvent ? Oui, une fois j'ai obtenu un CDI, que j'ai refusé. Ironie du sort, c'était déjà pour mon nouvel employeur.
Alors, bien sûr, moralement ça a été parfois (très) dur. J'ai même eu des pépins de santé (1 - 2). Beaucoup de galères qui trouvent un sens. Comme si quelqu'un, quelquepart, avait décidé que j'avais eu ma dose de galères inutiles (1 - 2) et que je méritais enfin un peu de bonheur. Et en me fiant à la citation suivante Le bonheur c'est la poursuite d'objectifs réalisables, je sens que d'autres bonheurs sont à ma portée, à commencer par un nouvel appartement, un nouveau réseau amical, une nouvelle façon de vivre... Bref, un nouveau départ.
12:36La peur de gagner
Il existe un phénomène étrange, nommé la peur de gagner. Ce phénomène affecte surtout les sportifs, mais je suis persuadé que ce ne sont pas les seuls touchés.
L'étrangeté du phénomène est que, près du but qu'ils s'étaient fixés, les patients perdent petit à petit tous leurs moyens, se mettent à douter. Que faire une fois le but fixé atteint ? Et si ce but n'était qu'un leurre ? Tant de questions se cachent derrière une victoire, alors que la défaite permet de rester bien au chaud dans une routine intellectuelle. J'y arriverai la prochaine fois. Et limite, tant mieux si cette prochaine fois n'arrive finalement pas.
Actuellement, je suis dans cette phase. Et c'est pas le moment.
Je vais lire L'art de la guerre de Sun Tzu et Le prince de Machiavel. Parce qu'avant de me poser les questions post-combat, j'ai un affrontement sur le feu.
jeudi 17 novembre : LES COWBOYS FRINGANTS + DUMAS
lundi 21 novembre : NADA SURF + JOHN VANDERSLICE
jeudi 24 novembre : HERMAN DÜNE + JULIE DOIRON
mardi 29 novembre : DIONYSOS + JOHN PARISH
mercredi 30 novembre : METRIC + TORSO
Quelle est l'influence du hasard sur nos vies ? Tel pourrait être le sous-titre du dernier film de Woody Allen. Cette interrogation est omniprésente, et portée par le parallèle fait avec le tennis tout au long des 2h du métrage. L'introduction, avec une balle heurtant le filet et montant à la verticale, donne le ton : de sa retombée dépend le sort du match.
Le scénario est assez classique : un jeune irlandais issu de quartiers défavorisés (Chris) a réussi à s'extraire de ce milieu par le tennis. Mais le circuit professionnel ne correspondant pas à ses aspirations, il devient professeur de tennis. C'est ainsi qu'il rencontre un jeune aristocrate (Tom) avec qui il se lie d'amitié via une passion commune pour l'opéra. Chris séduit la soeur de Tom, qui lui offre des perspectives sociales plus qu'intéressantes. Mais Chris rencontre aussi Nola, la petite amie de Tom, et en tombe amoureux. S'en suit une lutte permanente entre l'amour passionnel et l'amour intéressé pour Chris...
L'un des points les plus intéressants de ce film, c'est que Woody Allen ne nie pas le fait qu'on puisse parvenir à ses fins par le travail. Il met en lumière comment la chance peut tout faire basculer en un instant, et comment ce qu'on aurait pu interpréter pour un manque de chance en devient finalement une. Cette vision de la société humaine semblable à des billes avançant seules et se faisant balayées (ou pas) d'un coup par le hasard m'a beaucoup plu. Presqu'autant que Scarlett Johansson.
11:27C'est la rentrée !
Après de (toujours) trop courtes "vacances" (2 jours à Bordeaux, 2 à Paris et le week-end en famille), le parfum du retour se fait sentir. Etrange sensation pourtant bien connue, mélange d'angoisse (comment ça va se passer ? est-ce que j'ai pas trop perdu ? suis-je au point ?) et de non-envie (j'veux pas y aller, laissez-moi tranquille !) noyées dans l'assurance que de toutes façons, ça ira forcément bien. Parce qu'on retrouve les mêmes personnes et repères, parce qu'on a pas vraiment le choix, parce que... c'est la vie.
Et cette vie, je l'ai choisie et c'est tant mieux.
23:40L'Alsace, ce n'est pas qu'un endroit avec des gens qui parlent bizarrement
Ni qu'un endroit avec que des consonnes et des noms de villages imprononçables. Il y a aussi des jolies choses à boire. Je passerai sur les bières et brasseries présentes (Météor, Kronenbourg...) pour m'intéresser aux vins. Tokay pinot gris, Riesling (que je trouve trop sec), Gewurzstraminer (excellent en Vendanges Tardives), Crémant (bon, quand on a été bercé au Champagne...) et j'en passe. Il y a aussi des jolies choses à voir, Riquewhir puis Kaysersberg furent à mon programme de ce jour férié. Riquewhir m'a assez déçu, la dégustation de vins m'ayant difficilement fait passer la pilule amère des 2€ (tarif unique) pour 5h de parking. Par contre, Kaysersberg possède également un centre ville piéton (mais plus étendu) ainsi que le Musée Albert Schweitzer et une église romano-gothique avec un très imposant Christ en croix dans la nef. Et cerise sur le Kougelhopf, le parking est gratuit. Histoire de me rappeler où je me situais, une cigogne est passée au dessus de ma voiture lors de ce périple.
Bien qu'intéressante, cette excursion hors de Strasbourg fut brève et la fin de la journée fut l'occasion de rencontrer Bleu qui comme le disait fort justement An.archi, parle beaucoup, mais ni à tort ni à travers. Rencontre qui se fit la plupart du temps en marchant, occasion rêvée pour découvrir Strasbourg by night. Et maintenant, dans la nuit strasbourgeoise, il n'y a pratiquement plus que les tartes qui flambent.
Bis bàll !