01:27Mario Péra
Si vous aimez Mario Bros, si vous aimez les pièces de théâtre, si les B.O. sont capables de vous transporter, si vous pensez que l'idée prévaut sur les moyens, et que le système D a du bon, alors... Allez vite voir ceci : Part 1, Part 2, Part 3 (d'autres vont bientôt suivre). Sinon, allez voir quand même.
01:21Lost in a pearl earring
Au cinéma ce soir, deux films. Lost in translation et La jeune fille à la perle. Peu de points communs entre ces films. L'un se passe au 17ème siècle, dans le froid d'un bourg hollandais, où la peinture est un art (grassement payé). L'autre prend place dans le Tokyo de notre époque, rendu artificiellement chaleureux à coup de néons. Ici, point d'art, mais des pubs qui rapportent plus que des pièces de théâtre. Seul fil conducteur entre ces deux films, Scarlett Johansson (), premier rôle dans chacun de ces films. Le registre est foncièrement différent, et autant on ne voit pratiquement pas ses cheveux dans la fraicheur hivernale, autant le Japon contemporain commence par un superbe plan sur... ses fesses. Bref, deux films qui n'ont rien à voir, si ce n'est deux choses. D'abord, ils ont tous les deux été diffusés en VOST. Ensuite, ils bénéficient dans leur casting d'une des comédiennes les plus jolies et talentueuses de la nouvelle génération. 10€ définitivement pas perdus.
Adapté d'une nouvelle de P. K. Dick, intitulé Paycheck en anglais et... La clause de salaire en français, je ne pouvais pas ne pas aller voir ce film. D'autant plus que la nouvelle et son idée directrice sont très intéressantes. Heureusement, l'adaptation est assez fidèle à l'écrit originel. Ajouts de nouveaux personnages, quelques modifications mineures, mais on est loin des adaptations relativement libres comme Blade Runner (où diable sont les moutons électriques ?! Le titre anglais est quand même Do androids dream of electric sheep ?...) ou Minority Report (où est passée l'armée ?!!!).
On se retrouve donc avec une adaptation assez réussie, toutefois moins que Planète Hurlante avait pu l'être. A noter la réédition de nouvelles dans un recueil nommé Paycheck, où on peut lire la suite de la nouvelle ayant été à l'origine de Screamers (Planète Hurlante donc).
D'un point de vue moins scénaristique, John Woo fait une nouvelle fois rimer Science-Fiction avec Action, mais il évite l'écueil Kung-Fu apparu avec Matrix et où Equilibrium s'était fourvoyé. Toutefois, ce film, même s'il est d'une bonne facture, n'est pas le film de l'année, à cause notamment de grosses lourdeurs typiquement Hollywoodiennes. Un film à voir, si vous avez peur de lire la nouvelle...
23:18Quelques nouvelles locales
D'abord, hier, il y a eu un séisme. Parait que c'était impressionnant. Je sais pas, j'ai rien senti.
Ensuite, la ville où je réside compte plus de 300 cas de gastro-entérites liées à l'eau devenue non potable... Je m'en fous, je bois de l'eau minérale.
Bref, l'Est de la France, c'est bien, c'est mouvementé et on se fait pas chier...
14:30La ville sans payettes
Hier, première excursion à Strasbourg. Le séjour fut très enrichissant et salvateur, grâce à un guide touristique qui, malgré seulement 15 petits jours passés dans cette ville, distillait quelques anecdotes historiques bien savoureuses. Il faut dire que Strasbourg est vraiment une ville bourrée d'histoires et d'Histoire, et que cela transpire de chaque bâtiment ou presque.
On ressent lors de la visite de la Petite France un sentiment d'émerveillement, de joie devant ces petites rues qui serpentent, ces maisons à (double) colombages, à côté d'un canal (dont j'ai oublié le nom). La poésie est au rendez-vous, c'est fin, agréable à l'oeil...
Et quelques mètres plus loin, il y a le néo-gothisme allemand, ces bâtiments massifs, construit au bord de grands axes qu'Haussmann n'eut pas reniés. La fonctionnalité avant tout. Et un esthétisme... heu... disons douteux. Je n'en suis pas fan en tous cas.
Plus que la ville, plus que le match de foot, c'était l'occasion de revoir un camarade et ami de DESS, et d'échanger quelques paroles sur la vie en général, la nôtre en particulier, autour d'un riesling, ou pendant le trajet en voiture nous ramenant chez moi.
Autant d’éléments qui font que je retournerai à Strasbourg. Et cette fois-ci avec un appareil photo
19:41Mangas
Bon, puisque Sing "yesterday" for me est fini sur une fausse fin et reviendra (un jour) dans "Sing yesterday again", puisque Captain Tsubasa World Youth en est au tome 17 sur 18 et puisqu'enfin le 13ème et avant-dernier tome de Love Hina sort le 24, il me faut renouveler mes séries mangas.
J'ai déjà reçu des échos très positifs de Nana, 20th century boy, Monster, Parasite, Bleu indigo et quelques autres dont j'ai oublié le nom.
Sachant que j'aime lire des mangas qui me font rire, ou qui sont sentimentaux, et que les séries de plus de 30 tomes prennent trop de place dans la bibliothèque que j'ai pas, que me conseillez-vous, très cher lecteur ?
23:00Inconscience ou maturité ?
Demain je vais effectuer mon premier stage en entreprise. Ca ne me fait absolument pas peur. Pas une seule montée de stress. Rien.
Ca en serait presque inquiétant.
21:15La revanche du Disque Dur, épisode 5434, là où on découvre les vertus de la patience
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Bientôt Apple sera plus rapide pour livrer ses produits...
15:36Supraaaaaïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïse
Il est des choses qui peuvent s'apparenter à des prémonitions. Comme, par exemple, de parler de son enfance et des amis qu'on en a. Et, le lendemain, recevoir un coup de fil d'un de ces amis, demandant, puisqu'il était dans le coin s'il pouvait passer me voir. Je comprends mieux la tête de Claiwette quand on est venu la voir. C'est tellement plaisant de sortir de son ordinaire peu enthousiasmant grâce à quelqu'un qu'on apprécie, surtout lorsqu'on ne s'y attend pas.
Le temps d'une raclette, parler de tout et de rien, surtout de ce qui nous arrive, de son voyage un peu fou (il part une semaine à l'arrache faire le tour des pays d'Europe de l'Est, avec sa voiture et une couette), de son avenir professionnel, aussi incertain que le mien, et de sa famille.
Et là, une autre prémonition qui va peut-être avoir lieu : sa soeur se marie. J'espère que mon cauchemar ne se réalisera pas.
Merci en tout cas à toi d'être passé me voir, tu as ensoleillé ma journée.
22:53C'est l'hymne de nos campagnes...
Revenir chez mes parents est l'occasion pour moi de retrouver avec plaisir mes racines. Mais plus les années passent, et moins je me sens en phase avec ce monde auquel j'ai appartenu. Pourquoi ? Oh, trois fois rien. Simple bifurcation de parcours. La plupart des personnes que j'ai côtoyées durant mes études pré-Bac sont aujourd'hui en couple, voire mariées (avec enfants pour certaines), les plus diplômés d'entre eux disposent d'un Bac+2, sont dans la vie active depuis bientôt 5 ans, ont une situation, un lieu de vie (appartement ou maison) stable, le plus souvent dans un rayon de 50 kms autour du village familial.
Et puis il y a Frida, qu'est belle comme un soleil, et qui m'aime pareil... Bref. Y a un mec de presque 25 piges, qui va faire son premier stage en entreprise. Un célibataire endurci, détenteur d'un Bac+5, qui ne sait pas où il sera dans 6 mois. Un mec qui ne cherchait pas à quitter les bouseux, qui n'a fait que saisir les opportunités qui se sont présentées à lui, et qui s'est éloigné du chemin de ses anciens compagnons de route.
Toutefois, je sais qu'une partie de ma vie est dans ce village, et que j'y reviendrai, tôt ou tard. J'espère juste que mes anciens camarades ne m'auront pas entre temps pris pour un snobinard, et qu'ils comprendront que ma place est aussi avec eux.
15:11When I was a child, I was...
En me couchant dans mon lit d'adolescent, je me suis remémoré les rêves et aspirations que j'avais à cette époque. Oh, des petits rêves de gamins, trois fois rien : savoir se servir d'un ordinateur, aller au bout du monde, avoir une vraie copine pendant longtemps, ne pas avoir peur de toucher une guitare et savoir en sortir des sons, faire du sport, aller voir certains groupes en concert...
Je pense que l'adolescent que j'étais serait fier de voir l'homme que je devenu. Contrairement à certains, je suis en paix avec mon passé, et cherche à construire un futur qui me ressemble. Pourvu que ça dure.
01:17E-mules
Après avoir convertis quelques rémois (certains sont d'ailleurs en lien à droite), c'est au tour de la populace Montbéliardaise de se lancer dans l'univers fabuleux du blog. En vrac, voici donc les liens pour retrouver Huggy les bons tuyaux, Miss Vodka et PAM Gyver (la vie de deux potes de DESS en Italie). Enjoy.
Note pour moi-même : penser un jour à fonder une secte.
EDIT: j'avais oublié Sam... Faut vraiment que je mette cette secte en place...
01:42Some words about Scotland
Vents, escaliers, banques, bières, chateau, Emilie, Crammond, français, écossaises bourrées moches, pub, Jordan, courses, The Roods, écossaises bourrées entreprenantes, le Faith, bowling, Big Fish, écossaises bourrées jolies, un espagnol, eau chaude OU froide, DVD de Friends, dépaysement raté, séjour réussi...
23:30Comment on dit "surprise" en anglais ?
Au moment où vous lirez ces lignes, je serai en compagnie de Big--Ben en train de faire une surprise d'anthologie à Claiwette, en Ecosse.
Oui, on s'emmerde pas. Retour prévu mardi.
Amusez-vous bien.
Bah voilà, c'est fini. Juste un post pour vous montrer ce qu'on peut faire en 4 jours, quand on est motivé et en binôme. Calcul du plus court chemin avec VIAs, sur une ville importée avec un fichier MIF (ici, Besançon, les locaux auront reconnus la boucle du Doubs).
Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai une soirée de fin de promo à gérer avec 14h de sommeils en 3 jours...
01:16Compte à rebours
Mardi. Mercredi. Jeudi. Après le néant.
En effet, jeudi, c'est la journée de la dernière soutenance. Le dernier cours de DESS. La fin de quelques mois de labeur. La fin d'années d'études.
L'être humain a ceci de formidable qu'il s'habitue à tout. Même (et surtout) au pire. A l'absence de vie sociale, par exemple. Aux week-ends passés à la Fac, aux après-midi, aux soirées, aux nuits à travailler sur divers projets.
Mais attention, ces derniers mois ne furent pas que souffrance. Chaque moment de joie, chaque sortie au restaurant, chaque moment apportant un semblant de vie hors Fac avec mes camarades furent appréciés à leur juste valeur.
Si la vocation d'un DESS est d'apprendre, alors je ne me suis pas trompé. Je crois que je n'aurai jamais autant appris que cette année. Surtout sur une période aussi courte.
Et jeudi soir, plus rien. Le retour à la vie normale. De Rennes à Strasbourg, de Paris à Marseille, de Lausanne à Gênes, l'éclatement d'une promo.
Et lundi 16, une nouvelle vie temporaire, un autre lieu, un autre travail, d'autres contraintes, d'autres horaires. Date attendue, excitante, et en même temps effrayante.
Et entre ces deux dates, 10 jours. Dix jours pour souffler, dormir, récupérer. La transition sera brutale. Sans doutes salutaire aussi.
L'espace d'un après-midi, baignée dans la chaleur de 17 machines et d'un soleil étonnamment présent, l'on se serait cru fin mai. Même stress. Mêmes projets à finir coûte que coûte, mêmes soutenances à préparer, mêmes rapports à remplir. Et en filigrane, les vacances. Le plaisir de ne rien faire.
J'ai hâte et je redoute ce moment. Plus que trois jours. Mardi. Mercredi. Jeudi. Après, le néant.
00:19Considération météorologiques
Il aura suffit de deux jours de soleil pour que la neige accumulée pendant cinq jours fonde.
Bientôt, un post intéressant.