00:48Photos OK
Suite à un farfouillage dans mes copies de disques durs, paf, je retrouve les photos du North America diary ! Hop, upload et correction des liens plus tard, tout est rentré dans l'ordre !
22:51Photos KO
Je viens de constater que mon hébergement sur doc.fusion.free.fr est dead. Donc adieu les photos de mes voyages. Je ne crois pas avoir de backup existant, donc ben... On va dire que vous avez eu un peu plus d'un an pour en profiter !
18:48Photos !
Voici, finalement une galerie de photos est disponible. Elle est accessible en permanence dans la partie droite en cliquant sur l'image "What's up dog !" (ça ne s'invente pas) située sous la rubrique "North American shot".
Dans cette même rubrique se trouve le lien vers mon North American Diary, où chaque post ayant des images se rapportant au texte est édité pour indiquer quelles photos sont en relation avec le post.
Pour ceux qui ne veulent pas relire mes péripéties, la galerie dispose d'image indiquant la ville où les photos suivantes ont été prises.
Voilà qui clôt définitivement ce voyage. Vivement le prochain.
19:50Bilan
Parce que oui, il n'est jamais trop tard pour faire un bilan. Tout d'abord, quelques chiffres (et nombres) :
0 arrestation par la police
1 match de Hockey live
2 matches de Hockey dans des bars
3 concerts
7 vols en avion différents
10 matelas différents où j'ai dormi
31 jours hors de France
847.42 euros de vols en avion
1300 miles parcourus en conduisant aux Etats-Unis (plus de)
1900 kilomètres parcourus en conduisant au Canada (plus de)
1995.64 euros dépensés pendant le séjour
Maintenant, passons aux remerciements. Parce que oui, si ce voyage a pu être possible, c'est grâce à pas mal de monde. Tout d'abord, merci à Littlesa d'avoir accepté de me suivre dans ce périple qui n'était pas très bien organisé. Ensuite, un énorme merci à toutes les personnes que j'ai vu telles Mog's family, clairefromparis et Momo et surtout à celles ayant acceptées de me loger : claiwette, Flaquemuf et Banancosmic. Sans vous, pas de voyage. Encore merci.
Après quelques jours en France, que reste-t-il ? Des noms de villes lancés un peu au hasard en France sont devenues réalités puis souvenirs. Chaque lieu n'est plus une suite de lettres mais d'anecdotes, de sensations. Les rues des plans de San Francisco ou de Montréal ont désormais une signification, une histoire.
Et plus que tout, l'envie de repartir, d'y retourner. C'est sûrement à ça qu'on reconnait un voyage réussi.
22:07Ceci est une annonce un peu spéciale aux passagers pour les informer que Montréal a battu Washington 2 à 1
L'avantage de voyager avec Air Canada, c'est qu'ils sont au plus près des préoccupations des canadiens (d'où les annonces). Avec en plus un très bon catalogue de films (j'ai vu The blind side, film qui a oscarisé Sandra Bullock), c'est une de mes compagnies aériennes préférées (en même temps, pour ce que je prends l'avion...).
Que dire du dernier jour à Montréal ? Qu'il fut court et fort ensoleillé. Oui, à Montréal, tu peux passer de 19° à 1° à 19° sur 3 jours. Les montagnes russes du thermomètre. Cette ville est malade. Et elle a dû l'être encore plus quand les Canadiens ont gagné. Dommage que je n'aie pu assister à ça.
Le reste du voyage n'est finalement qu'une lutte contre le sommeil. J'en suis à 4h étalées sur 35h. Les joies des transports nocturnes. A noter l'inorganisation de l'aéroport, affichant une heure d'attente avant de pouvoir montrer son passeport. Après un tel voyage, on dit "vive la France" avec beaucoup d'ironie dans ce cas-là.
D'ici quelques jours, un bilan de ce périple et la mise en ligne des photos après tri et redimensionnement (parce que là, il y en a plus de 2000...). Et en attendant, bonne nuit à vous.
19:18Les seules émeutes à Montréal, c'est pas contre le gouvernement ou autre, c'est juste quand le Canadien perd ou gagne...
Lundi a fortement ressemblé à vendredi. Même température semi-estivale (19° à 18h30), pratiquement le même programme...
Parce que oui, je suis retourné à l'Oratoire St Joseph. Je voulais voir la Basilique, la salle des pas perdus, le coeur de Frère André, la chapelle avec ses centaines de béquilles de miraculés... Je voulais voir ce que j'avais raté. Et je n'ai pas été déçu. La basilique est bien plus impressionnante que la crypte (qui l'est déjà), un étage est dédié à la vie de Frère André ce qui permet de mieux comprendre le pourquoi de l'Oratoire et en passant par un petit passage menant à un ascenseur (c'est fou, cet oratoire est remplie d'escalators et d'ascenseurs), on tombe sur de la roche. Cette immense bâtisse est creusée dans la roche. C'est totalement malade, comme on dit ici(tte).
Ensuite, direction Julep. Parce qu'on m'avait dit qu'ils faisaient un jus d'orange assez improbable. Effectivement, c'est étrange. Le jus d'orange Julep est à l'orange ce que les Bams sont à la banane. Il y a aussi un côté milkshake. C'est étonnant.
Enfin, direction un pub pour voir un nouveau match du Canadien. Et encore une fois, l'improbable, le magnifique, l'inattendu s'est produit. Victoire 4-1 (dernier but alors que Washington avait sorti son gardien). Grosse ambiance donc dans la ville et le pub. Dommage que je parte mercredi, date du match décisif...
Mardi, par contre, le temps était moins clément : 1° et neige toute la journée. Une sorte d'hiver des indiens (l'été des indiens en inversé, quoi). Même à Ottawa, il neigeait. Oui, parce que pour mon dernier jour complet, je me suis dit qu'il était temps d'aller voir le Musée canadien des Civilisations. Je m'attendais à un banal musée. Quelle erreur !
Le musée est très interactif et change de ce qu'on a l'habitude de voir. Tout d'abord, il est possible de toucher de nombreux objets ou choses. Ensuite, des questions avec réponses cachées permettent de s'amuser tout en restant éveillé à l'apprentissage. Enfin, au détour d'une pièce, il n'est pas rare de se retrouver avec une personne en chair et en os expliquant, par exemple, la fabrication de canoës. Evidemment, on peut lui poser toutes sortes de questions, jusqu'à étancher sa soif de connaissance. Mais ce n'est pas tout : ce musée, et particulièrement le 3ème étage retraçant l'histoire du Canada de 1000 après Jésus Christ à nos jours, est constitué de salles reproduisant des bâtiments grandeur nature. On passe donc ainsi qu'une fabrique de bateaux à un puit de pétrole, on passe sous un porche fortifié avant de se retrouver dans une cabane en bois au fin fond du grand nord... Difficile après ça de retourner dans un banal musée. En plus de son interactivité, le musée est très complet : le premier étage (comprendre rez-de-chaussée en France) correspond à l'histoire des natifs (indiens) de 15000 avant JC à nos jours, le second étage au commerce des fourrures qui fut à l'origine de la colonisation de l'ouest canadien, le troisième est décrit ci-dessus et le quatrième étage présente des personnalités importantes du Canada. N'y figure pas René Lévesque mais un autre fort partisant du RIN et donc du Québec libre. Seul regret, la phase d'unification du Canada était en travaux.
Je me suis après rendu au Parlement. Contrairement à ma dernière tentative, l'accès aux visites était ouvert. Hélas, le temps me manquant, je n'ai pas du dépasser le hall. Peut-être une prochaine fois.
A peine rentré à Montréal, direction une station de métro, lieu de rendez-vous avec mon bon vieux Momo. Ah, qu'il est plaisant de revoir un ami épanoui, sûr de lui, atteignant enfin son rêve. Car, comme la plupart des gens rencontrés ici, il dégage l'assurance et le bonheur de la personne accédant enfin à son étoile. Telle était sa quête. 5 longues années s'étaient écoulées, on avait donc pas mal de choses à se dire et j'espère fort qu'il ne faudra pas 5 années de plus avant qu'on ne se revoit !
19:07C'est pas qu'on vous aime pas les français, c'est juste qu'il y en a quelques uns qui sont tellement niaiseux là...
C'est fou comme lorsque la fin des vacances arrive, les jours défilent plus vite. La dernière partie sur Montréal ne fait pas exception à la règle. Mais reprenons le cours chronologique des choses.
Jeudi 22, nouvelle sortie culturelle avec ce coup-ci le concert de Chinatown. Un très bon concert avec un magicien en première partie, ce qui est fort original. Une très bonne ambiance, des bonnes chansons, il faudra les surveiller quand ils repasseront en France.
Vendredi, découverte de l'Oratoire St Joseph. Au pied du Mont Royal, il se dresse, imposant. L'accès se fait par des escaliers à cause du dénivelé (Mont Royal oblige), avec un escalier en bois dédié aux pèlerins souhaitant le gravir à genoux. La crypte est très impressionnante, car profonde mais peu haute. Enfin, un petit chemin de croix très bien fait jouxte la crypte. Je dis "enfin" car hélas, je suis arrivé un peu tard pour profiter de l'intégralité de l'Oratoire. C'est n'est que partie remise.
Ensuite, direction un bar sportif (le MVP) pour voir le match de hockey Montréal - Washington. Une défaite éliminait Montréal qui était face à la meilleure équipe de la côte Est, chez elle. Et miracle, Montréal a gagné 2-1. Donc lundi soir, on remet ça, à Montréal, avec le même enjeu : victoire ou élimination (la série de matches en est à 3-2 maintenant).
Samedi, nouvelle découverte d'un endroit où je n'ai jamais mis les pieds. En France ou à l'étranger, d'ailleurs : le planétarium. Plongé la tête dans les astres pendant plus d'une heure, on nous réapprend la vie astronomique et c'est les yeux remplis d'étoiles brillantes qu'on en ressort. Et en sachant parfaitement comment trouver l'étoile polaire, ce qui peut toujours être pratique.
La soirée s'effectuera chez un expatrié, où la bonne ambiance et les discussions nous mèneront jusque 3h du matin.
Dimanche, le réveil est un peu douloureux, mais le brunch (breakfast + lunch = brunch) de l'Evidence redonne du punch. Quoique... la phase de digestion au Parc Lafontaine fut la bienvenue. Une petite marche plus tard, nouvel excellent repas, cette fois en compagnie de claiwette, suivi de séances photos. Est-il vraiment besoin de préciser que ce fut un très très bon moment ?
01:17So, did you enjoy San Francisco ?
Difficile de dire non. En fait, cette quinzaine de jours me laisse deux regrets majeurs. Premièrement, de ne pas avoir pu trouver la guitare Rock Band 2 pour Wii. Deuxièmement, de ne pas être resté plus longtemps.
Bien que j'ai couvert à pied une partie non négligeable de la ville, j'aurai aimé pouvoir profiter de la zone de verdure autour du Golden Gate, ainsi que du Golden Gate Park (qui n'est pas du tout à côté du pont, les farceurs). De même, bien que le voyage fut riches en kilomètres, quelques parcs nationaux comme le Grand Canyon, la Death Valley aurait pu s'ajouter aux émerveillements vécus sans problèmes. Toujours dans les regrets, je n'ai pas eu l'occasion de boire du vin californien, ni d'aller dans la Napa Valley ou, comble du geek, dans la Silicon Valley.
Par contre, ces quinze jours furent riches en enseignements divers. Tout d'abord, l'américain moyen que j'ai croisé n'était pas obèse, avec une arme à feu et arrogant. Au contraire. Les gens ici étaient extrêmement gentils, parlant en français s'il le pouvaient. Hormis le court passage à Los Angeles, je ne me suis jamais senti dans un pays où pratiquement n'importe qui peut avoir une arme à feu et donc en danger. San Francisco est un exemple de melting-pot réussi et le ressentir est réjouissant.
Niveau bouffe, j'ai eu une excellente surprise avec le Bubba Shrimp. Et les divers essais de fast food ont été concluant. Avec une légère préférence pour le Carl's Jr, dont le hamburger dégouline un peu de sauces (et de gras, mais pas trop) et dont les frites sont excellentes. Même le Beef Jerky (morceaux de filet de boeuf séché sauce teriyaki) passe plutôt bien.
Enfin, et j'espère que les posts précédents en attestent, je m'en suis pris plein les yeux. Quand ça soit la beauté de la baie de San Francisco, de Big Sur, du Yosemite, les paysages sont splendides.
Finalement, c'est un peu la mort dans l'âme que j'ai refait ma valise, pour deux raisons. D'un part parce que je n'avais pas envie de partir. Et d'autre part car ce premier départ est symbolique de la fin de ces vacances. Et pourtant, j'aime Montréal, j'adore Bordeaux et je vais les retrouver l'une après l'autre. Mais San Francisco, comme Tokyo, reste à part. J'espère y retourner un jour.
00:56Mais vous êtes déjà venu plusieurs fois au Canada ?!
Pour mon dernier jour à San Francisco, je voulais faire ce que je n'avais pas eu le temps de voir jusqu'à présent. Retour donc à Mission afin de voir les fresques murales. Il ne s'agit pas ici simplement de graffitis ou de tags sauvages, chacune ayant, dans un esprit artistique différent, un message à faire passer. Et pour ne rien gâcher, elles vont du joli au sublime.
Ensuite, repas de midi avec clairefromparis avec un petit du chinois fastfoodisé. Vraiment sympa.
Enfin, passage dans Japantown. Lors de mon retour dimanche du Golden Gate, à travers les vitres du bus 38, j'avais pu apercevoir le Cherry Blossom Festival de loin. Hélas pour moi, aucune manifestation particulière le mardi. Toutefois, j'ai retrouvé des sensations oubliées depuis Tokyo dans ce (petit) quartier, ce qui est gage de réussite au niveau de l'ambiance. Par contre, les goodies sont toujours affreusement chers (15$ le petit porte-clé Chocobo en peluche...).
Retour chez Flaquemuf pour jouer à une variante de Tetris : la valise-Tetris. S'en suit le départ en Bart et le premier vol en avion, de 5h20, assis à côté d'une américaine fort sympathique. Ce vol est traitre car il décolle à 21h45 et atterri à Philadelphie à 6h05. Le second vol vers Montréal est plus court (1h30) mais pas plus reposant. Du coup, c'est à pratiquement à 11h et totalement crevé que je suis arrivé chez Banancosmic.
Après une sieste de 3h, brève visite chez une française repartant sur Paris. Etrange sensation puisque malgré ma semaine canadienne restante, je sens la fin du voyage arriver également. Ces préparatifs de retour faisaient donc échos non seulement à ma valise-Tetris mais aussi à ceux à venir dans très peu de temps.
Mais le temps n'était pas à la déprime et après avoir enfin vu une station de Bixi (c'est saisonnier et j'étais hors saison les fois précédentes), direction le lancement du nouvel album du Husky, groupe québécois fort agréable aux oreilles. J'ai vraiment bien accroché au titre La maison hantée (écoutable ici), un peu moins au reste qui est quand même de très bonne facture.
Et pour conclure ce retour réussi culturellement parlant, une pièce de théâtre : Félicité. Drôle, décalée, inventive et partiellement incompréhensible, ce fut un bon moment. La faim aidant, passage à Ichi Sushi, très bon restaurant japonais. Enfin, séries TV et nuit de sommeil bien méritée. Méritée et longue, puisqu'elle aura durée 14h : je me suis réveillé à 15h30 (endormi à 1h30). Oui, les vacances, ça crève.
19:22J'aime beaucoup ton t-shirt !
La journée du samedi (17 avril, donc) fut assez calme. Elle correspondait au retour de Littlesa (dont les photos sont ici) sur Montréal, ce qui obligeait à un programme peu dense. Donc ce fut visite de l'Asian Art Museum. Ce musée est vaste et couvre l'Asie de l'Inde au Japon, en passant des millénaires pré Jésus Christ aux années 2000. Beaucoup de choses à voir, donc, même si la collection ahurissante de Buddha finit par lasser. La calligraphie m'a plus particulièrement marquée, tout comme le travail minutieux et précis sur le jade ou l'ivoire. Après, petit tour dans les comics book store où l'on m'a fait la remarque en titre. Le soir, j'ai évité une sortie en boite entre couples pour tenter de récupérer un peu.
Dimanche, un soleil écrasant (encore plus que les jours précédents) incite à profiter de la vue. Et quel est le symbole de San Francisco mythique où on a une vue imprenable sur toute la baie ? Le Golden Gate bien sûr ! (Bon, effectivement, il y a d'autres symboles correspondant, mais on y reviendra à la journée de lundi). Alors, cher ami touriste naïf qui veut aller au Golden Gate via le centre-ville, sache que non, il n'y a pas de bus direct. Pour y accéder, il te faudra effectuer au moins un changement. Et comme les lignes de bus ne sont pas très claires, voilà mon périple : 19 - 30 - 28 à l'aller, 28 - 38 au retour. De rien.
Revenons à notre pont, majestueux, splendide, enjambant le pacifique afin de relier Marin County avec San Francisco. Son immensité, sa démesure (bien que ça ne soit pas le pont le plus long de la baie) attire nombre de touristes... et de dépressifs suicidaires. De ce fait, il y a un téléphone d'urgence SOS Amitié pratiquement au milieu du pont, afin de tenter de limiter les plongeons mortels. La nature humaine est parfois étonnante. Mais tout ceci n'empêche pas de profiter du vent et de la vue. Comme des photos parleront mieux que moi, je préfère me taire en attendant une éventuelle mise en ligne de ces dernières.
Ensuite, retour sur Berkeley afin d'assister à un mini match de soccer mixte. Assez étonnant et amusant. Mais le mieux restera quand même le Old Blue Burger et la bière qui suivirent. Quoique le jacuzzi encore après était sacrément chouette aussi.
Lundi, le temps est nuageux. Mais comme de la pluie est prévue pour mardi, ça incite à profiter de la vue. Et quel est le symbole de San Francisco mythique où on a une vue imprenable sur toute la baie ? Alcatraz bien sûr ! (Je vous l'avais bien dit). Pour aller à Alcatraz, c'est beaucoup plus simple : un petit coup de tramway (F-Line) depuis le centre-ville jusqu'au Pier 33, puis départ en bateau. Le tramway est amusant car chaque véhicule a une histoire : ils ont servis dans d'autres villes avant d'être rachetés par la compagnie gérant San Francisco. Du coup, il n'est pas rare de circuler dans SF avec un tram ayant Philadelphie d'inscrit dessus... D'ailleurs, pour clore cette longue parenthèse sur les transports, j'ai pris sur SF : le cable car, le bus, le tramway, le bateau et le Bart. Ne me manque que le métro.
Je l'avoue : Alcatraz, pour moi, c'est la prison des grands criminels. Alors quand a commencé la visite et que je me suis rendu compte que "oui, mais pas que", ça m'a fait une drôle de sensation. Soyons clairs : la visite est essentiellement centrée sur la prison, les tentatives d'évasions, la vie quotidienne des prisonniers et des gardiens. Mais on y aborde aussi la vie des familles des gardiens qui vivaient là, la vie d'Alcatraz avant qu'elle ne soit centre pénitentiaire (c'était un fort protégeant la baie lors de la guerre civile), la naissance du mouvement des Indiens qui, en prenant Alcatraz pendant plusieurs mois a fait comprendre à l'opinion publique puis au gouvernement américain qu'il fallait traiter les Indiens autrement et enfin le formidable écosystème de l'ile (de nombreuses plantes et oiseaux y vivent). Bref, cette ile est assez fascinante. Et la vision qu'elle offre de San Francisco ne fait que rajouter à la fascination. Là encore, des photos, peut-être...
Mais la journée ne s'est pas arrêtée là ! Un peu déçu de mes achats comics, j'ai arpenté Castro (quartier gay) et Mission (quartier devant son nom à la Mission Dolores, autre mission du même type que Carmel) afin de trouver mon graal dans les boutiques. Et il l'a été. Concernant Castro, peu de choses à dire : seuls les drapeaux arc-en-ciel à tous les coins de rue et la Harvey Milk Plaza m'ont indiqué où j'étais. Mission quand à lui est un quartier plus mexicain, ce qui se retrouve tant dans les bâtiments que les odeurs et la langue parlée autour de moi.
Le soir, quelques matches de PES et nuit de sommeil avant une journée de mardi longue comme deux jours...
20:55Ah, tiens, j'ai du mal à marcher...
Le problème avec les plans de San Francisco, c'est que le dénivelé n'y apparait pas. Or, dans cette ville (presque) plus que tout autre, le dénivelé est très important. Ce qui pourrait passer pour une marche de 15 minutes peut vite passer au double à cause de ces satanées collines.
Mais reprenons le cours du récit. Le lendemain de Gilroy (et de l'apéro jacuzzi), direction le City Hall (la mairie), puis Alamo Square où des maisons victoriennes de 1895 parfaitement restaurées sont au premier plan d'une vue où les gratte-ciels de Financial District se perdent au loin. Effet saisissant et carte-postalesque. Ensuite, Buena Vista Park, d'où effectivement, la vue est belle. Mais elle se mérite, les mollets souffrent pas mal lors de son ascension. Enfin, Haight Ashbury, quartier hippie avec ses magasins à pipes diverses et surtout Amoeba, gigantesque magasin de disques. S'en suit le MOMA, Museum Of Modern Art. Bien que je sois plutôt réfractaire à l'art moderne, la rétrospective sur les 75 ans du MOMA ainsi que certaines toiles de Luc Tuymans ou de Magritte (bien plus que Matisse) ne m'ont pas laissé indifférent. Il est temps de rentrer pour se faire un petit restaurant suivi d'une découverte rapide du campus de Berkeley et du point de vue nocturne sur les collines.
Le jour d'après, quelques taches ménagères inévitables (une lessive donc) et départ pour la journée de fou. Ca commence par le cable car. Comment aller à San Francisco sans prendre un cable car ? Cette sensation de vent dans les cheveux, de liberté alors qu'on monte et dévale les pentes... a un prix certain. Mais vu le trajet, c'est toujours ça d'économisé pour les pieds. Au bout du cable car se trouve Fisherman's Wharf, le port. Mais attention, ici, c'est un port à touristes, très Disneyland. Excepté une montagne d'otaries sur 4 pontons et un Bubba Gump Shrimp Company dans lequel j'ai mangé, peu de choses à dire. Direction le bout du port avec le San Francisco Maritime National Park, contenant quelques vieux bateaux. Je passerai sur le sous-marin ayant opéré en territoire nippon ou sur le bateau ayant participé au débarquement. Au bout du port se trouve une petite plage. Ensuite, montée vers Russian Hill afin d'admirer Crookedest Street, sur Lombard Street. Il s'agit d'une rue à 27% qui pour être circulable a été mise en 8 épingles à cheveux de 16%. Elle sert de décors au film Bullit (avec Steve Mc Quinn). Après, direction Cow Hollow avec Octogon House (une des 8 survivantes des tremblements de terre) et un passage rapide dans les Union Square Shops. Une descente-montée d'Octavia Street plus tard, Lafayette Park (situé dans Pacific Heights) offre une vue sur un magnifique manoir (occupé actuellement par Danielle Steel) et une superbe maison victorienne, Haas-Lilienthal House. Retour vers le centre ville et Nob Hill afin de voir Grace Cathedrale. Petite marche vers le nord dans le but de descendre les escaliers de Vallejo Street, très fleuris et arborés. Enfin, retour vers le bart pour assister à un match de football soccer. Défaite au final, résultat du Rock Band 2 et des clips pourris jusque pas d'heure histoire de faire passer la pilule.
22:05Je vais le ré-essayer pour voir si je le prends ou pas...
Après la nature sauvage et magnifique, quoi de plus logique qu'un retour à la civilisation par le biais le plus mercantile qui soit ?
Ca tombe bien, l'une des trois routes entrant et sortant du Yosemite va en direction de Gilroy (il y a bien 4h de routes entre, mais bon). Alors Gilroy, c'est surtout son Premium Outlet qui nous intéressait. Si vous voyez les magasins d'usines de Troyes, vous savez de quoi je parle. Sinon, allez à Troyes et revenez, je vous attends, je suis en vacances après tout.
Bien. Gilroy, donc. Vaste complexe, choix aussi limités que financièrement avantageux. Et un vendeur Bose ravi de me parler en français après lui avoir dit (en anglais) que je n'avais pas spécialement besoin d'aide. Il avait l'air tellement heureux de pouvoir enfin parler à quelqu'un, et en français en plus, que je me suis laissé convaincre d'assister à une présentation de 15 minutes.
Sinon ? Bah j'ai craqué. J'ai maintenant 2 paires de Vans, 2 jeans Levi's et un costume Calvin Klein. Voilà, voilà.
A vous d'estimer le montant du craquage en commentaires (oui, ce blog est interactif, c'est fabuleux).
21:32Quoi ?! On aurait pu se faire attaquer par un ours cette nuit à cause de deux Kinder Délice écrasés ?!
Il n'y a pas grand chose à dire sur la journée de lundi. Non pas qu'elle fut reposante, mais la majeure partie du temps était dévolu au trajet Fresno - Vallée du Yosemite dans des conditions climatiques assez dantesques. A tel point que l'arrivée à Tunnel View, lieu où théoriquement le panorama se dévoile et où les pupilles se dilatent de bonheur, fut passée presque inaperçue : le paysage était totalement masqué par la neige. Du coup, c'est un peu dans une ambiance de station de sports d'hiver que nous avons mangé puis nous sommes couchés dans notre tente chauffée. Concrètement, ça ressemble à une structure en
bois avec plancher et charpente, recouvert de toile de tente et muni d'un gros chauffage bruyant, couvert lors de notre première nuit par le bruit de la neige tombant sur le toit en toile.
Mais je parle du Yosemite comme si tout le monde savait de quoi il retournait, alors que je ne connais son existence que depuis peu. Donc le Yosemite, c'est un lieu naturel sauvage (avec des ours etc.) qui a été à l'origine de la création du statut de "Parc National" aux Etats-Unis. Il est immense (plus de 1,170 miles²) avec des altitudes comprises entre 2000 et 13000 pieds (oui, je cite la brochure avec ses unités locales).
Il est composé d'une vallée entourée de montagnes (pour faire simple). Dans cette vallée se trouvent les "villages", qui sont principalement des lieux de restaurations (magasin ou restaurants) et de repos. Nous étions donc logés dans la vallée (oh oh de Dana, la lalala) et nous n'avons, pendant la seule journée complète passée sur le site, que commencer à visiter celle-ci.
Car notre bonne étoile est un finalement bon gros soleil, c'est sous une neige fondante sous nos pas que nos avons commencé l'exploration du lieu. Avec un retour sur Tunnel View. Et là, en effet, on s'en prend plein la tronche. El Capitan domine sur la gauche, suivi de HorseTrail Fall, puis en face le Half Dome nous surplombe tandis que sur la droite s'élève Sentinel Dome et enfin Cathedral Rocks (avec en son sein Bridaveil Fall) finisse de nous entourer.
C'est justement par Bridaveil Fall que nous avons continué notre petit périple, avant d'enchainer sur les Lower Yosemite Fall puis Mirror Lake. Enfin, un petit tour jusque Happy Isles et il était temps de rentrer, fourbus et affamés. Ce qui tombait plutôt bien, car la neige bloquait de nombreux chemins de randonnées, rendant la trop courte journée moins frustrante.
En attendant d'éventuelles photos, vous pouvez toujours profiter de descriptions et de belles images ici. On dit merci qui ? Merci Flaky !
07:59A quoi ça ressemble un séquoia ?
Fuyant la ville et la civilisation, nous voilà repartis, direction les parcs nationaux. Bon, on va pas trop se la raconter, on est entre nous : là on est encore dans une zone urbaine (Fresno) et l'hôtel dispose du wifi. Par contre, les deux prochaines nuits s'annoncent roots. Mais trêve de teasing, revenons à aujourd'hui.
Le seul objectif de la journée était le Sequoia National Park. Il s'agit d'un immense parc naturel (il faut bien compter 5h pour le traverser) contenant diverses merveilles naturelles dont les séquoias géants donnant leur nom au parc, ainsi qu'une végétation assez unique et des animaux sauvages.
La partie la plus intéressante du parc est située en altitude, à partir d'environ 2000m. Et en cette saison, c'est les pieds dans la neige qu'on se retrouve face à General Sherman, le séquoia le plus volumineux du monde. Quand 24h avant ils étaient dans l'eau du Pacifique à Venice Beach, la sensation est étrange, mais pas désagréable. Evidemment, il est difficile de rester de marbre face à l'immensité d'une forêt de séquoia et l'on se sent un peu comme une fourmi, relativisant notre condition humaine face à la majesté de la nature.
Malheureusement, la neige rend impraticable une bonne partie du parc, et celle-ci tombant nous a obligé à rebrousser chemin (on a quand même passé plus de 3h dans le parc, et n'en avons vu qu'une minuscule parcelle). C'est sous la pluie, la première depuis notre arrivée en Californie, que nous avons rejoins Fresno.
Tant que je parle du temps, sachez qu'on a eu droit à un "Gusty wind". Il s'agit d'une sorte de tempête de poussière. Vous voyez les westerns avec des buissons morts ballotés par le vent ? Beh c'était ça. Assez impressionnant de le vivre autrement qu'à travers un écran de cinéma.
Et dans les curiosités absolument dispensables, on a trouvé un centre de distribution Ikea (le seul de Californie ?!) au milieu de nulle part, à Fort Tejon. Lieu où on a également découvert le taylorisme appliqué aux burgers : In-n-out burgers. Le choix de burgers est très limité (3 choix, avec ou sans oignons pour passer à 6 choix), il n'y a que des frites, les boissons sont à se servir soi-même (seul le gobelet est donné). Du coup, les employés ont le temps de faire le burger avec des produits frais (c'est le point mis en avant par la compagnie) pendant qu'on patiente avec son ticket avec un numéro. Un peu comme à la CAF, quoi. Bilan, c'est loin d'être mauvais, sauf pour les frites.
07:18Heu... C'est la Highway 2 ou la 10 qu'il faut prendre déjà ?
Los Angeles évoque spontanément deux choses (enfin pour moi) : Hollywood et Venice Beach (mais si, regardez le générique de Californication). Ca tombe bien, notre Cotel (il semblerait que ça soit le terme pour une auberge de jeunesse ici) était en plein Venice Beach, sur le petit bout de rue d'où pendent les lettres "Venice" (cf. générique).
Alors, Venice Beach, c'est la plage des riders, des rollers, des skateurs, des joggers, des surfers... Bref, dès qu'il s'agit de s'exhiber en train de faire du sport, c'est à Venice Beach. Vous vous souvenez des années 80, des filles en bikini et patins à roulettes ? Beh c'était déjà là. Après un creux dans les années 90, Venice reprend de sa superbe.
Mais pourquoi "Venice" vous demandez-vous, lecteur curieux ? Tout simplement parce qu'il y a des années (je ne sais plus trop combien) un promoteur immobilier a eu l'idée de transformer des marécages en une "petite Venise", avec gondoles etc. Malheureusement, le projet s'est quelque peu noyé. Toutefois, il subsiste des canaux aménagés et arpentables. La végétation et les canards ont la part belle du paysage, rendant la déambulation très agréable.
Ensuite, direction le Los Angeles riche, celui de Bervely Hills (non, je ne mettrai pas de lien vers le générique TV). Des maisons belles à en rêver, beaucoup de végétation, un petit parc charmant. Ca pue le fric mais ça n'agresse pas l'oeil. Pratiquement à côté, Hollywood Boulevard. Qui n'a pas entendu parler du Walk of fame, ces étoiles aux noms de stars ? Il est assez amusant de l'arpenter. Par contre, voir des gens costumés en personnages fictifs afin de faire poser le chaland et lui soutirer un dollar est assez gerbant. Ce qui ne nous a pas empêcher d'aller voir le Chinese Theater, réputé pour ses empreintes de mains et de pieds des stars. La légende veut qu'un acteur le soir de l'ouverture du cinéma ait trébuché et ait posé un membre (main ou pied ?) dans le ciment en train de sécher, laissant ainsi son empreinte et donnant l'idée au gérant d'alors de généraliser le concept. Plus de 60 ans plus tard, les protagonistes sont morts mais les traces immortelles de Cary Grant et Frank Sinatra continuent de côtoyer celles de C-3PO ou d'Harry Potter.
Enfin, repas le soir dans une excellente chaine de pizzas (California Pizza Kitchen) à Thousand Oaks, petite ville située sur les collines au dessus de Malibu.
Que dire de Los Angeles ? Cette ville est une sorte de gros patchwork relié par des autoroutes. Honnêtement, je ne m'y suis pas senti très à l'aise, conditionné par les images de guerre de gangs et stressé par la conduite. Pourtant, j'ai échappé aux célèbres embouteillages de LA. Cependant, cette ville recèle d'endroits célèbres, de banlieues agréables et hors de prix (Santa Monica, Malibu...) et est suffisamment diversifiée pour que quiconque y trouve ce qui lui convient. J'avoue pour ma part que ça serait plutôt la banlieue tranquille de Thousand Oaks.
06:35Oh, y a des gens arrêtés là, ça doit être bien aussi comme panorama !
Partir aux Etats-Unis sans faire de road trip c'est comme aller à Strasbourg et ne pas boire de bières : ça ne se fait pas. Donc vendredi 9 (oui, il va y avoir 3 posts enchainés, je récup' une connexion internet), départ à 9h30 de San Francisco, direction la ville des anges : Los Angeles.
Il y a plusieurs façons d'aller à Los Angeles depuis San Francisco : la rapide (Highway 5) passant dans les terres et sans intérêt touristique particulier, la très lente (Pacific 1) mais somptueuse car longeant la côte pacifique et la moyenne (la 101), assez touristique et assez rapide.
Donc nous avons décidé de combiner la 1 et la 101 afin d'en profiter au maximum.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en a bien profité. Ca a commencé par la petite ville de Monterey, son port, sa plage et son bord d'océan adapté aux promenades cyclistes.
Ensuite, passage par la Mission Carmel. Il s'agit d'une des premières missions construites afin de convertir les indiens au christianisme. La visite fut très particulière car un enterrement était prévu dans l'église. Chose que je trouve assez curieuse, la Mission Carmel est la seule église locale et donc continue d'exister pour les offices. Pour les touristes, il y a de quoi voir, notamment la cour intérieure, la chambre monacale du fondateur remise en l'état ou les petits musées retraçant la vie de l'époque. Une sorte de plongée dans le passé de la Californie... sous le soleil, évidemment.
Après les créations façonnées par l'homme, allons au sauvage, à l'authentique, à ce que la nature à de plus beau à nous offrir : Big Sur. Big Sur, ce n'est pas un endroit mais une succession de points de vue somptueux sur les falaises se jetant dans l'océan pacifique. La route longe la côte, l'océan est à pic d'un côté, de l'autre des collines vertes faisant penser à l'Auvergne ou aux Highlands (avec des palmiers !). C'est splendide et difficilement descriptible. Mais croyez-moi, ça vaut le détour par la Highway 1 et ses quelques heures de perdues.
L'inconvénient de toutes ces merveilles, c'est que ça prend du temps. Et donc l'arrivée à Los Angeles se fait de nuit. Aucune lumière exceptées celles des voitures, des autoroutes de 2 fois 4, 5, 6 ou plus de voies, des gens qui dépassent comme des bolides sur la gauche ET la droite (oui, c'est autorisé). Le stress est là. Heureusement qu'on ne s'est pas perdus, parce que la cité tentaculaire des anges ressemble à l'enfer routier.
17:10Let's go shaaarks !
La journée d'hier fut une simple visite de Market street, ponctuée de détours pour aller sur Union Square (et découvrir que je n'aime pas vraiment les cheesecakes), Yerba Buena Gardens, Embarcadero et... bah c'est tout. Car il faut prévoir le road trip des prochains jours et un match de Hockey nous attendait le soir.
Sharks de San José (prononcez Sanosé) contre les Canucks de Vancouver. Victoire 4-2 des Sharks dans un match bourré d'actions (le troisième tiers ressemblant à une bataille rangée). C'était chouette.
22:27C'est quoi ce complot de gens gentils ?
L'avion décollait à 9h20. Il fallait s'y rendre 3h à l'avance. Donc le réveil était à 5h20, le taxi passant à 5h40. Fatalement, c'est avec une bonne tête dans le cul que les formalités d'immigrations furent faites. Et avec un bide un peu en vrac (oui, j'ai fini ma bouteille d'un litre de Coca-cola devant les yeux incrédules des douaniers).
Passée la période de stress administrative (moins pire que mes attentes) puis la période de comatage intensive en attendant l'embarquement, l'avion décollait. Comme d'habitude, Air Canada a un large panel de films assez intéressants, suffisamment en tout cas pour que j'en aie vu la plupart dans une salle de cinéma. Par contre, sur les vols intérieurs nord américains, pas de collation gratuite, seule la boisson non alcoolisée est offerte. Fait curieux, les passagers allaient tous aux wcs en même temps. Encore plus curieux, l'atterrissage à Las Vegas fut exécuté sous les vivas de la foule (presque en délire, ça a un côté effrayant).
A ma plus grande surprise, nous sommes lâchés depuis l'avion sans aucun contrôle. Je m'attendais à une nouvelle série de questions administratives, mais passée la porte d'avion, nous nous sommes retrouvés... totalement libres. A tel point que ça en était déroutant, puisque même le second terminal n'était pas indiqué.
Alors Vegas, qu'est-ce que ça vaut ? Je suis bien mal placé pour y répondre, puisque je ne me suis pas rendu sur la Strip (la rue des casinos). Il faut dire que l'intérêt principal est de nuit, or nous sommes arrivés en pleine journée. Afin de prendre tout de même quelques photos, le parking de l'aéroport, du haut de son 6ème étage, offre une vue assez sympathique.
Bien entendu, comment aller à Las Vegas sans jouer ? Avantage (quoique...), les machines à sous sont présentes dans l'aéroport. J'ai donc mis un billet d'un dollar, pressé un bouton et... gagné 5 dollars. Hop, bouton "cash out" et le tour est joué ! Premier essai (de ma vie), premiers gains, autant rester sur cette bonne note. Surtout qu'un autre avion nous attendait.
D'un point de vue sécurité, les vols intérieurs sont assez perturbants. Autant sur un vol international on ne peut se tromper, autant là j'ai l'impression qu'on peut se retrouver à Phoenix (exemple pris au hasard) sans faire attention assez facilement. Sinon, peu de choses à dire sur le trajet : 1h40, quand on empile les heures par paquets de 5, ça semble ridiculement petit.
Par contre, concernant l'aéroport SFO, là, j'ai beaucoup à dire. Surtout que tous les aéroports devraient être aussi agréables. Et je ne pense pas à l'exposition sur les vieilles machines à sous pour dire ça, mais plutôt aux deux lignes regroupant les terminaux et la ligne de BART (le RER local) dans les sens horaires et anti-horaires. C'est simple, c'est efficace, c'est agréable, ça donne déjà un a priori positif sur la ville.
Et l'a priori se continue quand, dans le dit BART, une dame nous demande, en français si on a besoin d'aide. Ensuite, à la station de correspondance, c'est une autre dame, perdue, qui nous guide jusqu'aux contrôleurs afin qu'ils nous indiquent la marche à suivre. Non mais c'est quoi ce délire ? Y savent pas faire la gueule, avoir un moyen de locomotion qui pue la pisse, ici ?!
Enfin, arrivée chez Flaquemuf, pas vu depuis trop longtemps. Rock Band, bière, pizza, menu classique de retrouvailles.
Le lendemain, un énorme ciel bleu et une vingtaine de degrés m'invite à aller découvrir la ville. Je commence par Levi's plazza, siège des jeans du même nom, avant de me taper un escalier fort long et bucolique vers la Coit Tower. Cette dernière surplombe la baie et offre un paysage magnifique, surtout qu'aucun élément météorologique perturbateur ne vient le gâcher. Ensuite, Washington square, incitant à la sieste avec ses pelouses verdoyantes. Et pour finir, passage dans Chinatown et rencontre de clairefromparis (faut que j'arrête de connaitre des Claire, ça nuit à la lisibilité de ce blog) et de François. C'était assez amusant et fort instructif de voir leur vision de la Californie se confronter avec celle de Flaquemuf. Ensuite, petite montée nocturne sur Twin Peaks afin de profiter des illuminations de la baie. C'est beau et impossible à rendre en photos (trop de vent pour le temps d'exposition prolongé pour avoir la luminosité correcte). C'est ainsi que se finit la journée.
20:43Tu crois qu'on peut faire encore combien de kilomètres sur la réserve ?
La première soirée sur Toronto fut une visite au Royal Ontario Museum où une exposition sur les dinosaures ravit une petite fille. S'en suivi un (copieux) bol de nouilles asiatiques et un repos bienvenu.
Le lendemain commença par un bon petit déjeuner (rendant le repas du midi totalement optionnel) et un bon petit tour en bus (chopé 5 minutes avant son départ). Parce que les chutes du Niagara, en bus, c'est quand même 2h de route. Pour une fois, pas de photos ici à cause d'emplois du temps différents. Mais ce ne sont pas les photos des chutes qui manquent sur le net.
Alors, concrètement, les chutes, ça donne quoi ? Dire qu'il s'agit d'une cascade serait d'un blasage absolu assez édifiant. C'est beau, c'est puissant, c'est la nature qui nous émerveille. Et si la déception provenait du fait que le "Maid of the Mist" (le bateau allant au coeur des chutes) n'était pas en service, le paysage n'était pas aussi défiguré par le mercantilisme que je ne le craignais. Attention, les hôtels, parcs d'attraction et autres monstruosités existent bel et bien, mais le piéton les aura à sa droite, les chutes se situant à sa gauche. Il est donc assez simple de faire abstraction. Une autre chose à savoir, c'est que la gare routière (et ferroviaire) se situe à environ 2 kms des chutes, et que l'affichage jusqu'aux chutes est assez mal foutu. C'est après une bonne course depuis les chutes jusqu'à la gare routière que je suis rentré à Toronto... pour enchainer sur la CN Tower.
La CN Tower, c'est un peu comme la tour du Stade Olympique de Montréal : c'est un point de vue aérien sur la ville. Donc on s'en met plein les yeux. Et pour tenter de lutter contre son vertige, il y a un plancher de verre (bon, une portion de 5m², mais quand même) permettant de voir ce qui se trouve à quelques centaines de mètres sous nos pieds. Il m'a fallu au moins 3 minutes avant de pouvoir franchir le pas. Avant de m'en aller vite fait bien fait.
La fin de la journée fut conclue par un repas et un bain (oui, quitte à être dans un hôtel de standing intéressant, autant en profiter, non ?).
Dernière journée à Toronto, de nouveau un beau soleil et l'occasion après un petit déjeuner de champions (du coup, encore un repas de sauté dans la journée) d'aller sur les Toronto Islands. Il s'agit d'iles sur le lac Ontario située en face de la ville, ce qui permet d'avoir un nouveau point de vue assez agréable. Il faut également savoir que ces iles sont orientées loisirs sportifs et détentes, très vertes (et habitées).
Enfin, ce fut le retour, épique, vers Montréal. Epique parce que la voiture pouvait être rendue avec un réservoir vide. Donc on a tenté le pari. Ce qui s'est ponctué par quelques belles frayeurs, sur les ponts de Montréal, avec plus de 35kms effectués sur la réserve... jusqu'à finalement trouver une station essence, mettre 8L et voir la jauge remonter de... 3/8ème !
Du coup, le jour suivant fut une journée de récupération, parce que les 5 jours précédents étaient assez épuisants (avec bien 1500 kms dans les guiboles). De quoi faire un peu de change et changer d'hébergeuse et de quartier (que je connais très mal) : le Village.
23:37Mais elle va partout cette route 138 en fait !
Ou du moins, elle relie le nord de Québec à Montréal. C'est par une visite au pas de course du vieux Québec que la journée a commencé. Enfin, ce fut par un très bon petit déjeuner qu'elle a commencé, mais ne rentrons pas trop dans les détails.
Ensuite, départ vers l'ile d'Orléans, chère à Félix Leclerc. C'est ici que les premières familles francophones québécoises se sont installées. Le tour de l'ile est donc chargé historiquement. Et était parsemé de neige lors de notre passage.
Il était temps de rentrer sur Montréal et afin de rester sur la thématique Félix, nous primes son autoroute (la 40). Hélas, elle est abominablement plate (au sens québécois du terme) pour que nous décidions de la quitter pour retrouver la... 138, qui longeait le St-Laurent. C'était beau, agréable mais peu rapide.
La soirée se fini un peu en eau de boudin avec un restau finalement annulé, de l'énervement lié au fait de se garer dans le Plateau Mont Royal (la signalisation est très bancale à mon goût) et une fatigue accumulée assez forte.
C'est donc avec beaucoup d'appréhension que ce matin nous primes la voiture pour Toronto : 6h de rouet au lieu des 2h30 de Québec, ça s'annonçait mal. Et pourtant, peut-être grâce au fait de devoir suivre une voiture, peut-être grâce au soleil (passer des pieds dans la neige au trop chaud en t-shirt en moins de 24h, c'est étonnant), peut-être grâce à une préparation psychologique très négative, peut-être grâce aux pauses toutes les deux heures, peut-être l'ensemble de tous ces facteurs, le trajet fut largement plus agréable qu'envisagé. Nous sommes à l'hôtel Hilton, c'est grand luxe.
04:16Mais quand le feu clignote comme ça, ça veut dire quoi ?!
La journée d'hier fut une journée de remise en forme (comprendre : beaucoup de marche) avec du shopping et une bonne reprise de repères. Rues St Laurent, Ste Catherine, vieux Montréal, quartier chinois...
Le tout fut couronné par un concert de Nada Surf, toujours aussi agréable aux oreilles.
Aujourd'hui c'était le début de la ruée vers le nord est, vers la capitale, vers... Québec. Avec une première surprise dès la location de la voiture (comment ça l'assurance était pas incluse ?!), suivi d'un apprentissage chaotique de la boite de vitesse et d'adaptation aux signalisations locales. C'est pas très compliqué, mais la concentration requise est plus importante qu'avec une boite manuelle en France... Les joies des habitudes qui ont la vie dure.
Lors du trajet pour rejoindre Québec via le sud (autoroute 20, Jean Lesage), petit crochet par une fromagerie (le douanier québécois est un morbier) et une cidrerie tenue par un vendeur éminemment sympathique, à Saint Nicolas (à côté de Saint Antoine de Tilly). Ensuite, les impressionnantes chutes Montmorency et le canyon Saint Anne. Ce dernier fut un gros fail, puisque fermé. Mais il nous a permis de marcher dans la neige. Ce qui est cocasse vu ce qui est prévu d'ici quinze jours. Enfin, repas et hôtel dans le vieux Québec. Et sommeil, parce que c'est usant, mine de rien.
Vous pouvez voir des photos très réussies du voyage prises par Littlesa sont visibles ici.
16:36Jour de voyage
Aller au Canada, c'est une bonne idée. Prendre des avions pas chers, c'est une bonne idée.
L'inconvénient pratique, c'est qu'un vol à 8h45 direction Munich oblige au premier métro (et il y a des gens dedans) ainsi qu'à des annonces dans la langue de Goethe, ainsi que des films pourris (The Informant, sérieusement ?!).
Du coup, afin de gérer au mieux le décalage horaire, je me suis couché à minuit heure locale.
Vu que ce premier message n'est pas palpitant, voilà de quoi aiguiser votre intellect : sachant que le lever fut à 4h45 heure de Paris, que le décalage horaire entre la France et l'Allemagne est de 0h, que le décollage de Munich était à 11h50, la durée du vol de 8h25, l'arrivée heure locale à 14h15 et l'heure du coucher à 0h, combien de temps aura duré ce lundi de voyage ?
19:27Ca promet
Premier décalage horaire, que d'une heure et me voilà déjà tout comateux...
J'ai une magnifique grande et lourde valise de 22kgs, tout va bien. Enfin tout ira mieux quand j'aurai la certitude que cette valise ne fait pas plus de 23kgs, n'évitant des taxes dès le début du voyage...
L'envie et l'angoisse se mêlent comme avant chaque voyage, avec une part d'impatience assez élevée.
Seule certitude : pas d'achats d'objets lourds sur place
19:28C'est une maison bleue, adossée à la colline, on y voit des écureuils, sur le seuil
Une des raisons de mon absence de posts est mon départ (lundi) prochain pendant un mois. Si tout va bien, un récit complet du séjour en live sur ce blog.
En attendant, vous pouvez toujours deviner mes destinations via ce titre...