02:02J'aime Bordeaux
Bordeaux, ce n'est pas qu'une très jolie ville réputée pour son vin et située proche de l'océan atlantique et du bassin d'Arcachon.
C'est aussi la ville de Noir Désir. Ce qui aurait pu être anecdotique l'est moins avec les Les rendez-vous de Terres Neuves, organisés par ND Musique. Le principe, c'est des débats, des associations qui exposent leurs convictions et agissements et des concerts.
De ce point de vue, la journée de vendredi fut très très bonne. Au commencement, Tender Forever, bordelaise donnant un concert touchant de timidité et de gentillesse. Ceci dit, elle risque fort de cartonner sous peu, retenez son nom. Ensuite, du plus lourd, avec Deportivo. Une heure de concert rock, bien agréable. Puis La grande Sophie, qui a repris My Heart Belongs To Daddy (de Marilyn Monroe) au milieu de ses chansons. Très sympa. Après, c'était la cerise sur le gateau avant le gateau : Cali accompagné de 4 musiciens (dont Denis Barthes !) offre 5 chansons au public, et pas n'importe lesquelles : Elle m'a dit, C'est quand le bonheur, God save the Queen, I wanna be you dog et enfin A ton étoile. La soirée s'est achevée sur Dionysos. Là, normalement, tout est dit ou presque. Encore une prestation monstrueuse. A noter un passage d'un membre de Deportivo sur une chanson (je ne sais plus laquelle), puis Cali en méchante sorcière dans La métamorphose de Mister Chat et enfin un Song for a Jedi/Cox in hell agrémenté de Song for JLP et Tostaky. Nul doute que le concert des Quinconces avec entre autres Noir Désir et Dionysos annulé en 2003 était resté en travers de nombreuses gorges dont celle de Mathias. Pour être totalement complet, une chanson sur Dr Jekyll & Mister Hyde a été jouée ce soir, mais je ne sais si c'est un nouveau morceau ou une reprise. Et là n'est pas le plus important.
Sofia Coppola sait filmer les femmes. Les rendre encore plus belles que ce qu'elles ne sont déjà. Après Virgin suicides où Kirsten Dunst, Andrea Joy Cook, Hanna R. Hall, Leslie Hayman et Chelse Swain avaient bénéficées du talent de la réalisatrice, après Lost in translation où je suis tombé amoureux de la plastique de Scarlett Johansson, c'est à nouveau Kirsten Dunst qui a le premier rôle.
Malgré le sujet qui attendait un traitement on ne peut plus conventionnel et relativement chiant, Sofia arrive à placer des musiques hors contexte qui dynamisent bien le film. Même s'il souffre à mon sens de quelques longueurs, ça reste un très bon divertissement qui m'a donné envie d'en savoir un peu plus sur Marie-Antoinette et donc de comprendre un peu mieux Sabi. Du reste, sans trop spoiler et pour rassurer Binnie, non, on ne voit pas la jolie tête de Kirsten tranchée.
P.S.: en plus ce film m'a permis de rencontrer une charmante polonaise en erasmus à Bordeaux avec un vélo cassé. Vraiment très bien ce film.
P.P.S.: la VO, c'est rigolo. Surtout quand dans un film d'époque se situant à Versaille tout le monde parle anglais. N'est-ce pas Madame ?
01:16Open Space Wars
Au boulot, on est une grande équipe (environ 20 personnes) séparées dans trois bureaux. Et ces 20 personnes sont affectés à deux projets ayant beaucoup de similitudes. Donc dans chacun des trois bureaux, il y avait des gens de l'équipe A et des gens de l'équipe B. Parce que "vous n'êtes ni des A ni des B, mais des membres de l'équipes à part entière". Soit.
Et mercredi, les rumeurs persistantes ont pris fin. Les cloisons ont été démontées. Les trois bureaux ne font plus qu'un. Et pour fêter ça, des nouvelles personnes vont être incorporées à cet open space, passant le nombre total à 25. Joie.
"Comme ça, vous allez mieux communiquer". Soit. Passons sur le fait que l'équipe A soit rassemblée dans un coin et l'équipe B à l'opposé. Passons sur les conversations téléphoniques impossibles à suivre pour cause de brouhaha persistant. Passons également sur le chieur qui nous fait profiter de son audio et donc de ses parasites. Même un moustique est plus agréable. Passons sur les bureaux qui sont disposés n'importe comment, ce qui fait que certains tournent le dos à 20 de leurs collègues. Passons enfin sur les divers projectiles qui sont lancés à travers la pièce : ballons, boules de papier, balles en mousse, avions en papier, frisbees taillés dans des calendrier et même des pales de ventilateurs (sisi).
Passons sur tout ça et essayons de comprendre la joie des chefs face à leur nouvelle idée accomplie. Voilà, j'ai trouvé : ils ne sont pas dans l'open space eux.
23:20Sevrage forcé
Depuis le déménagement, mon PC réagissait bizarrement... Boot beaucoup plus long (trois plombes pour trouver les disques IDE), carte vidéo non trouvée... Bref, c'était ennuyeux, mais ça marchait. Arrivé sous Win, quelques popup indiquant une sous alimentation de la carte vidéo et c'était tout.
Jusqu'à hier soir. Les popups tellement incessantes m'ont empêché de lancer ne serait-ce qu'un programme. J'ai donc éteint. Et je n'ai jamais réussi à le rallumer. Au pire (ou mieux, c'est selon), j'ai un "Windows en cours de démarrage, appuyez sur F8 pour la résolution des problèmes" et pouf, tout noir. Avec ou sans appui de F8.
Jeudi, ça va donc être opération test de composant et détection du maillon faible. Et remise à flot du PC. Ce qui risque d'être long, puisqu'à part les disques durs et la RAM, je ne pourrai pas tester un composant individuellement en le remplaçant. Et que je ne sais pas trop quel composant soupçonner.
Attendez-vous à me voir moins poster durant une bonne semaine au bas mot.
20:06Ah la salope !
Elle m'en a fait voir. C'est bien simple : je n'ai pas pu dormir la nuit dernière par sa faute. Il m'est même arrivé de me relever plusieurs fois afin de boire un peu, histoire de réhydrater mon corps fatigué. On a passé une bonne partie de la nuit à s'observer, dans l'ombre, attendant le moment propice pour piéger l'autre. A ce petit jeu, elle a gagné. C'est plusieurs fois qu'elle m'a pompé, goulûment. Insatiable, elle en voulait toujours plus. Me sucer, encore et encore. Et moi qui cherchait en vain le moyen de calmer ses ardeurs. Salope.
C'est définitif, demain j'achète un anti-moustique.
22:43Statler et Waldorf se prennent un coup de vieux
Rentrer chez mes parents pour assister à une soirée de l'assoce dont je fais partie, c'est l'occasion rêvée de voir des anciens camarades de classe et néanmoins amis. De rassembler des bordelais, des perpignanais, des parisiens pour offrir au village un repas animé.
L'occasion aussi de se retrouver derrière le bar avec Zézé en train de commenter les changements dans le village, tels deux vieux. Et des coup de vieux on en prend. Pourtant, j'avais pris l'habitude de découvrir mes anciens collègues de classe mariés, avec un ou plusieurs enfants. Là, ce n'est plus le monde de ma classe d'âge qui bouge tandis que j'ai l'impression de stagner. Ce sont les djeunz qui vieillissent. Et croyez-moi, apprendre dans la même soirée que quelqu'un de 4 ans de moins vient d'avoir des jumelles, que quelqu'un dont vous vous souvenez l'annonce de la naissance est enceinte de 5 mois, que quelqu'un de deux ans de moins vient d'acheter un appart', ça vous fout un sacré coup au moral. Un coup du genre "mais bordel de merde, qu'est-ce que j'ai foutu moi pendant qu'ils avançaient ?!". Et puis... Et puis on se dit que finalement, avoir un gamin à 20 ans sans forcément des revenus derrière, se foutre un emprunt à long terme au début de sa vie professionnelle, c'est pas le mieux. Avancer, oui, mais autant prendre son temps. Rien ne sert de courir...