17/11/03
20:59 Fnacoolique again : du manga et du Dionysos
Histoire de fêter dignement le changement d'hébergeur, je suis allé à la Fnac. Effectivement, c'est un faux prétexte. La vraie raison, c'est qu'aujourd'hui était le jour de sortie de Whatever the weather, live de Dionysos, sur divers formats. Et que le Madison Nuggets de Montbéliard n'avait pas le tome 1 de sing "yesterday" for me. Ayant acheté le tome 2, il me fallait absolument le premier tome afin de lire le deuxième opus. Pourquoi avoir acheté le second opus sans disposer du premier ? Difficile à dire... La couverture me faisait des appels visuels à chaque passage dans un rayon manga de magasin. L'histoire, courte (3 tomes), traite des freeters, personne de 15 à 35 ans employée à temps partiel et sur une période déterminée inférieure à 5 ans. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ils sont plus de 4 millions au Japon à être freeters, que ça soit des exclus du système scolaire, des "artistes" ou des personnes ne sachant trop quoi faire de leur vie. N'ayant pas encore lu ces deux tomes, je préfère ne pas en dire plus.
Revenons maintenant à Dionysos (si je remets le lien, c'est qu'ils ont un nouveau site ma foi fort agréable). J'ai découvert ce groupe en 98, par l'intermédiaire de cet article paru dans un fanzine, fait par mkmail (mon cousin) et votre serviteur. En surfant sur le site, vous devriez aussi trouver l'explication implicite de mon pseudo. Bref, après avoir vu cet article, je suis tombé par hasard sur The sun is blue like the eggs in winter. Le prix attractif, le titre original et la critique excellente m'ont vite convaincu de l'acheter. Très rapidement, Wet m'a charmé. Puis ce fut LA baffe. 14 octobre 1998. Mon premier concert de Dionysos. 30FF, pour les voir, ainsi que Tue-loup (autre très bon groupe) et une première partie que je n'ai point pu voir. En effet, j'étais dans les pommes. Il faut dire que la chaleur était étouffante, et que la MJC, habituée à une trentaine de personnes en dénombrait une bonne cinquantaine. Malgré ces conditions, Dionysos a prouvé à tout le public présent ce soir là qu'il était bien un groupe de scène. Même si cette dernière ne laissait à Mathias que 70cm pour effectuer des roues. Depuis, j'ai toujours suivi avec attention Dionysos, les voyant en concert 7 autres fois (16 octobre 1999, 22 juin 2000, 8 juillet 2000, 21 juin 2002, 25 octobre 2002, 18 mars 2003 (pour la tournée acoustique) et enfin le 5 juillet 2003). Inutile de vous dire que c'est le groupe que j'ai le plus vu en concert. On pourrait craindre une certaine lassitude à voir évoluer autant de fois un groupe sur scène. Il n'en est rien. D'abord, parce que Dionysos ré-arrange souvent ses morceaux (on ne compte plus les versions de Coccinelle, devenue Cox in Hell, furia de fin de concert électrique), ou encore la tournée acoustique, véritable bijou de la ré-orchestration. Ensuite, parce que le groupe est imprévisible. Il fallait voir Mathias faire un dive de la grande scène des Eurocks jusqu'à la régie pour s'en rendre compte. En 7 années d'Eurocks, je n'avais jamais vu ça. Pour toutes ces (bonnes) raisons, je me devais de possèder les concerts sur 2 CDs (acoustique et électrique) ainsi qu'en DVD.
Enfin, si vous voulez plus de Dionysos, en plus du site off il existe Ciel en sauce.
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