11/11/08
13:46 Canada, suite et fin
Post résumant la dernière semaine, donc forcément un peu long...
Avec en cadeau bonus les derniers jours de mes vacances !
Lundi 3 novembre :
Promenade assez courte l'après-midi dans Westmount. Les plus perspicaces auront deviné qu'il s'agit de la partie à l'ouest de l'ile, et anglophone. Les autres viennent de le lire. Il faut ajouter qu'il s'agit d'une ville autrefois autonome, rattachée contre son gré à Montréal lorsque l'ensemble de l'ile s'est regroupé pour former la "Montréal" actuelle.
Ensuite, petite course cadeau pour une petite fille charmante, avant de retrouver l'heureux papa. Juste à temps, puisque le dernier train partait quelques minutes plus tard. Et c'est ainsi que je me suis retrouvé, l'espace d'une soirée à Delson, avec Mog, Mony et la petite Lilas (oui, Sasa, je t'enverrai les photos).
Soirée ruinée par McCain, l'odieux personnage nous privant d'un épisode de Heroes. Tant pis, à la place j'ai pu démontrer mon inaptitude aux jeux de djeunz sur Xboite360.
Mardi 4 novembre :
Réveil fort matinal, puisqu'il s'agissait de prendre le train de banlieue (de 7h) nous ramenant à Montréal. Je crois que non, je ne pourrai pas être banlieusard (mais on se fait à tout, parait-il). Ceci étant, ce trajet ne fut pas inintéressant et m'a permis de constater que dans l'informatique, peu importe le secteur, tous les projets se ressemblent et connaissent les mêmes problèmes. Problèmes qui ne devraient même pas exister si on suivait la théorie... Mais bon.
C'est donc à 8h que je laissais Mog partir travailler. Je me rendais alors au stade olympique, pour accomplir un acte que je n'avais pu faire la fois précédente : monter en haut de la tour. Au final, j'aurai beaucoup attendu (1h avant de pouvoir monter, 1h30 en haut) avant de constater que la brume matinale restait tenace. Tant pis, la prise de hauteur était quand même assez impressionnante pour que ça en vaille la peine.
Ensuite, place à la culture avec l'exposition Warhol Live, au Musée des Beaux Arts. Une expo très intéressante, en sons et images (évidemment vu que c'était le thème de l'expo).
Avant de conclure la journée, petit crochet par le ciné, pour voir Burn after reading, le dernier des frères Coen, en VO bien entendu. Au final, une bonne comédie, peu d'incompréhensions de ma part, bref, allez-y quand il sortira en France
Enfin, pour couronner la soirée, élections US en direct. Une soirée qui s'annonçait comme historique et qui le fut. Même si, pour ma part, j'ai du mal à mesurer encore aujourd'hui la portée de l'évènement.
Mercredi 5 novembre :
Achats de cadeaux divers et variés, ce qui m'a valu de faire un petit tour dans le vieux Montréal, de goûter un Frappuccino à la citrouille épicée (très bon) et d'errer un peu sur Sainte Catherine, la rue commerçante de Montréal, Bordeaux (et sûrement ailleurs dans le monde)...
Ensuite, petit tour sur le Mont Royal, histoire de voir la nuit tomber sur la ville en 10 minutes à peine. Beaucoup de photos, tellement c'était agréable à voir.
Enfin, clou de la soirée, direction le Centre Bell. Après un petit repas chez St Hubert (la rôtisserie incontournable du Québec), entrée dans la patinoire transformée pour l'occasion en salle de concert. Et pas pour n'importe qui : pour Feist, messieurs dames. Oui, oui. Aussi incroyable que ça puisse paraître, l'énorme lieu pouvant contenir des milliers et des milliers de personnes fut intime. Le mérite en revient à une réalisation toute en retenue, avec un spot placé sur Feist, des petits éclairage sur ses musiciens et un écran géant derrière eux. Ecran géant où, sur chaque chanson, une petite animation faite main se déroulait. Mention toute particulière pour 1 2 3 4 où l'on a pu avoir le clip, vu de dessus, avec des pastilles de couleur !
Jeudi 6 novembre :
Ca sent le départ. Et histoire de partir, je me suis rendu à Ottawa, capitale du Canada (le saviez-vous ?). La ville en elle-même est surtout résidentielle, habitée par d'innombrables administratifs. Mais au milieu de tous ces immeubles, il y a une petite perle : la colline du Parlement. Avec un soleil couchant, les photos furent nombreuses et non dénuées d'intérêt.
Vendredi 7 novembre :
Voilà, c'est l'heure du départ. Après un ultime Whopper (oui, j'aime Burger King), l'attente commence. Et ça commence par attendre le bus menant à la gare routière. Il est 16h35 lorsque je commence à attendre, mon avion décolle à 20h, tout va bien. Il est 16h50 lorsque le bus arrive, mon avion décolle à 20h, tout va bien. Il est 17h20 quand j'arrive à la gare routière, le bus m'emmenant à l'aéroport part à 17h30, mon avion décolle à 20h, tout va bien. Il est 17h45 lorsqu'on apprend que le bus aura au moins 30 minutes de retard, la cause à un trafic trop dense, mon avion décolle à 20h, tout va bien ?!
Avec deux autres passagers, nous décidons de prendre un taxi. J'en profite pour faire un échange de monnaie afin de pouvoir régler ce dernier. Mais les bouchons sont denses. 18h, je suis dans le taxi, mon avion décolle à 20h, tout va bien. 18h30, je suis toujours dans le taxi, mon avion décolle à 20h, tout va bien... 18h45, on arrive à l'aéroport, mon avion décolle à 20h, tout va bien ?
Finalement oui, tout a bien été. Par contre, que de stress !
Samedi 8 novembre :
Arrivée en France, à Roissy, à 9h20. J'ai un train à 11h pour Valenciennes, afin d'y rejoindre ma sœur. 2h d'attente, ça devrait aller. Oui, mais voilà, le panneau lumineux annonce un train à 7h38 ?! Et tous les autres sont en retard. Ce n'est qu'après que l'histoire du sabotage parvient à nos oreilles.
Résultat, arrivée sur Valenciennes avec 2h de retard, fatigué et luttant contre le sommeil (l'avion pour dormir, quand on a pas le hublot, c'est pas pratique).
Dimanche 9 novembre :
Petite promenade dans le centre de Valenciennes. C'est une petite ville qui a du charme. Mais il est amusant de constater que je me suis retrouvé à Bordeaux pour le contenu de la ville et non sa position géographique, alors que ma sœur a fait exactement l'inverse
Lundi 10 novembre :
Retour au bercail, avec départ à 7h. Arrivée à 15h. Toujours crevé, pour changer.
Voilà, merci d'avoir lu ce pavé jusqu'au bout. Petit test pour savoir combien auront tenu le choc : combien font 2+3 ?
P.S.: How I met your mother fut l'espèce de fil rouge de ces vacances, finalement
P.P.S.: peut-être des photos, si j'ai le temps.
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