25/10/15
22:13 Bons baisers de Porticcio (ça rime presque)
Bienvenue dans ce post mensuel revenant sur les vacances estivales de fin août/début septembre en Corse. Comme mon lectorat est constitué de gens attentifs, il savait rien qu'en lisant le titre que ce post allait parler de la Corse. Par contre il n'est pas forcément coutumier avec le parler corse (tout comme moi). Sachez donc qu'en Corse, Ajaccio, Porticcio et Bonifacio se prononcent respectivement [Ajaksio], [Portitche] et [Bonifassio] (j'ai pas fait de linguistique, c'est entre crochets pour faire beau, c'est pas de la vraie phonétique). Cette introduction étant faite, passons au séjour en lui-même.
Je vous passe les détails du vol pour arriver directement chez le loueur de véhicules sur le tarmac de l'aéroport. Nous avions réservé une Fiat 500, nous nous sommes retrouvés avec un Dacia Duster. Pas la même catégorie, et au final c'était pas plus mal : certes la Fiat 500 était plus petite ce qui est indéniablement un avantage sur les routes Corse, mais le Duster a un petit côté 4x4 qui est également fort avantageux sur les mêmes routes. Et comme le surclassement était gratuit, que demander de plus. Le reste de la journée ayant servi à faire les courses pour le gite, passons directement au jour suivant.
Dimanche 30 : puisque nous étions à Porticcio, le plus logique semblait de découvrir la plage de Porticcio. Bon, c'est pas la plage la plus intéressante, d'ailleurs nous n'y sommes pratiquement pas retournés. Le plus intéressant était le ballet des Canadairs dépêchés pour éteindre un incendie dans les montagnes.
Lundi 31 : grâce à un collègue Corse d'origine et excessivement gentil et sympathique, nous avions eu quelques adresses intéressantes. Notamment celle de la plage d'Isolella. Une bien belle plage avec une mer si chaude qu'on entre dedans sans se mouiller la nuque, de l'eau si claire qu'on peut voir les poissons... Bref, une plage fort agréable que l'on a pris plaisir à fréquenter durant ce séjour. Le soir, découverte de la piscine du gite avec sa vue magnifique et sa déception : l'eau y est plus froide qu'à la mer.
Mardi 1er : après avoir testé la plage sud de l'Isolella, direction la plage nord. Le banc de sable y est plus réduit et l'ombre des bâtiments vient vite réduire l'ensoleillement. Petite déception donc, vite atténuée par une petite ballade en voiture sur des routes sinueuses vers une tour génoise inaccessible et surtout par un repas le soir Chez Alain, spécialiste de la moule (espagnole en cette saison) : plus de 24 recettes (dont au moins deux très bonnes), mon t-shirt se souvient encore de l'une d'elle. Pour clore le tout, un superbe coucher de soleil sur les Iles Sanguinaires.
Mercredi 2 : quand un endroit plaît, on y retourne. Plage sud de l'Isolella, donc.
Jeudi 3 : cap sur Ajaccio et plus précisément sur les Iles Sanguinaires. En fait, nous étions à pieds et après avoir vu la tour génoise le but premier de la journée a débuté : une randonnée jusque la plage la plus proche. Fun fact, j'ai croisé lors de la randonnée un autre collègue venu passer également ses vacances ici, sans que l'on ne se soit concertés. L'arrivée à la plage fut un soulagement, le trajet du retour long et les toilettes hélas fermées.
Vendredi 4 : ce fut la fin d'un mythe : non il ne fait pas toujours beau en Corse. Des fois, il pleut. L'occasion idéale pour se rendre à l'office du tourisme afin de préparer une excursion maritime. Et le soir de découvrir l'excellente programmation nocturne de France 4 : L'attaque des titans, Psycho-pass et le concert live.
Samedi 5 : déjà une semaine ! C'est donc le moment de changer de localiser dans la bâtisse qui sert de gite : adieu le F2, bienvenue le studio. Et fait imprévu, adieu également le WiFi. Histoire de se consoler, retour à la plage d'Isolella sud.
Dimanche 6 : exit la plage, direction la randonnée : d'abord la cascade du voile de la mariée avant d'aller se perdre en allant et en revenant de la cascade des Anglais. Toutes ces émotions donnant faim, ce fut l'occasion de tester au retour le restau le plus proche du gite : Le Piano chez Toinou. En plus, il est fort bon !
Lundi 7 : lever très tôt pour changer : le bateau partant à 8h30, il ne fallait pas être en retard. Le but de la journée ? Voir la réserve naturelle de Scandola via les Iles Sanguinaires, Cargèse et les calanques de Piana. C'était absolument magnifique, ces quelques photos devraient vous le prouver. La réserve est en fait le résultat d'un ancien volcan effondré en mer, d'où la présence de roches volcaniques différentes ayant différentes couleurs. Le midi, repas à Girolata (prononcez [Girolate]), petit village accessible uniquement par bateau (ou presque), 5 restaurants et 15 vrais habitants à l'année (environ). Le retour le soir étant à 18h30, nous avons eu loisir d'apprendre pourquoi les blondes ont les yeux bleus, pourquoi certaines blondes ont les yeux verts et pourquoi Napoléon a eu beaucoup de mal à quitter Ajaccio (réponses sur demande en commentaires).
Mardi 8 : encore la plage d'Isolella sud : on ne s'en lasserait pas s'il n'y avait des petits poissons qui viennent tenter de vous grignoter dès que vous faites la planche... Le soir, repas A Casetta. Magnifique, copieux, bon... Imaginez un producteur qui transforme lui-même ses bêtes, imaginez un repas avec de la charcuterie d'exception (le gras du lonzu était juste exceptionnel), suivi d'une soupe corse, puis de morceaux d'agneaux et porcelets avant le fromage et le dessert... et la liqueur (myrte ou verveine) pour faire passer le tout. Un régal, mais mon collègue m'avait prévenu : il vaut mieux avoir faim !
Mercredi 9 : pour changer, plage sud de l'Isolella : les poissons carnivores sont toujours là.
Jeudi 10 : Bonifacio. Bon, je pourrai m'arrêter là, les initiés savent. Pour les autres, c'est la pointe sud de la Corse. Sosh pense même que c'est la Sardaigne. Une vieille ville fortifiée en hauteur avec un superbe cimetière marin, un port avec des yachts juste en dessous et des falaises creusées par la mer. Magnifique, les photos l'atteste.
Vendredi 11 : finissons en beauté avec une nouvelle appréciation de la plage nord de l'Isolella : quelques poissons carnivores et des méduses, mais un coin un peu plus ensoleillé que le banc de sable 10 jours plus tôt.
Puis ce fut le retour, rien d'intéressant à raconter. Enfin, petite précision : cet article a été entièrement réalisé sans aucune contrepartie financière, il s'agit intégralement de mes deniers personnels et de mes jugements. On est pas ici dans un blog sponso déguisé de merde. D'ailleurs il n'y a pas de pubs. Ceci est un authentique blog old-school et entend bien le rester.
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