19/07/10
17:33 Monsieur le ministre, vous avez perdu votre agenda...
Il y a des semaines comme ça où ça monte crescendo pour s'achever en apothéose. Des semaines dont on sait qu'elles ne seront pas rangées avec les innombrables banales et quotidiennes qui encombrent nos souvenirs. Mais examinons ceci chronologiquement, avec la précision suivante : seules les soirées et week-ends sont beaux. Surtout qu'en ce moment, que je vienne ou pas travailler, personne ne le remarque...
Attention, le texte est long.
Edit : j'étais tellement crevé que j'avais oublié de parler du week-end précédent...
Samedi 10, retrouvailles entre anciens de DESS, dont Momo (trop rare pour ne pas être souligné mis en gras). Ca a commencé par Museo Games, suivi d'un excellent restaurant japonais (Kito Kito) où l'on a pu voir Siro et enfin bières près de la tour Eiffel.
Dimanche 11, on continue avec les anciens camarades avec marche ouvrant l'appétit et (accrochez-vous) moules au roquefort en compagnie de Popisdead, son frère et sa fille. Puis retour au bercail.
Lundi 12, ça rime avec lose. Et effectivement, ça partait bien mal. Tout d'abord, le cinéma programmé qui est annulé à cause de billets périmés. Ensuite, les 3 tentatives de restaurants, à chaque fois fermés. Mais pour sauver la soirée, il y a eu... Oji, formidable restaurant de nouilles (et riz) asiatique sur Bordeaux découvert il y a quelques années par ce qui sera la grande absente de ce week-end (ouh le teasing de folie) et redécouvert pour l'occasion. C'est assez bon marché, très bon et convivial... et fermé le 23 juillet. En effet, le prochain lieu à retenir c'est au 11 rue des piliers de Tutelle, en octobre, avec un nouveau nom : le Wa (si ma mémoire est bonne).
Mardi 13, le retour de la revanche du ciné : Shrek 4 VO et 3D. Les amateurs ne seront pas déçus, les autres reprocheront une exploitation du filon. Ceci dit, pour ma part, j'ai trouvé que c'était un très bon divertissement. Et la subtilité scénaristique permettant de revivre un Shrek 1 alternatif est une trouvaille bien exploitée. Comme il est à l'affiche, je n'en dirai pas plus.
Mercredi 14, plutôt que d'aller assister à des feux d'artifices, allons fêter dignement l'anniversaire d'une Morue. Cette soirée fut une révélation : il existe plus geek que moi. A tel point qu'il m'était devenu difficile de communiquer avec. Incroyable. Sinon, de l'alcool de la nourriture et des palabres plus tard, le moment de regarder sa montre son téléphone portable et il est déjà passé l'heure décente du retour chez soi. Fichtre, que le temps peut passer vite.
Jeudi 15, passage éclair sur Bordeaux de l'une des trois raisons de ma venue ici. Oui, oui, Flaky a quitté le temps de (trop) courtes vacances sa californie d'adoption (temporaire) pour retrouver ses racines. Ce qui tombe bien, puisque mon week-end fut placé sous le signe du roots (roh ce teasing permanent). Pour ne pas perdre les (bonnes ?) habitudes, c'est dans un bar qu'on s'est retrouvé, bien entourés. Ces moments sont trop rares pour ne pas être appréciés à leur juste valeur. Ce fut donc le cas.
Vendredi 16, il faut que je vous avoue un truc. J'ai non pas fait un, mais deux DESS. Alors certes, je n'ai aucun diplôme attestant de ma réussite au second, mais j'ai le groupe d'amis qui va bien. Et ça vaut tous les diplômes. Et tout ceci a été rendu possible grâce à Leily qui malheureusement fut retenue ailleurs par d'autres obligations. Heureusement que la technologie permet de partager les moments importants.
Car ce week-end était prévu le mariage roots d'AnnEtRaf.
Donc vendredi, en compagnie de Nico et Victo direction la Bretagne sud, plus précisément Vannes où nous attendait le B&B (qui n'est pas un Bed & Breakfast, c'est trompeur). Comme l'arrivée ne fut pas trop tardive, passage par Arzon (et son port célèbre des amateurs de céréales : le port Crouesty), petite promenade en bord d'océan. Océan qui est venu à moi un peu trop précipitamment pour mon timing vestimentaire, mais bon, les chaussures mouillées, c'est marrant en été. Passage ensuite à la gastronomie locale : galette à l'andouille de Guéméné puis au caramel beurre salé. Enfin, repos mérité.
Samedi 17, c'est assez frais que nous avons commencé la journée. Petit pèlerinage du lieu où l'histoire d'AnnEtRaf a commencé : le Décathlon (oui, oublier une serviette quand on est pas loin de l'océan, c'est très con...). Petit tour au McDo et arrivée sur le parking dédié aux invités (un champ). Le lieu parfait pour se changer et enfiler le costume acheté spécialement à Gilroy. Oui, quand on nous dit "ça sera un peu roots", on va jusqu'au bout dans l'idée. On est comme ça.
Arrivés à la mairie, en attendant les futurs mariés, retrouvailles en famille avec Michel23. S'en suit mairie, retour à la ferme (lieu des festivités), arrivée des mariés en calèche tirée par un poney, pose de tentes, discours et animations des témoins, photos, apéro (très bon), connaissances des autres invités... et coup de soleil sur le nez.
Puis le repas (excellent), diverses animations très réussies (mention spéciale au diaporama photo pour une fois pas trop long, au devenu célèbre Père Abraham, au tiercé "et c'est reparti", au supporter inconditionnel de Mendon chantant Le troubadour...), la première danse effectuée par les mariés hommage à la Cité de la peur, le groupe breton mais pas que et quelques danses plus tard, 5h du matin sonne, ainsi que la fin de la journée (même si un coq au loin clamait le contraire).
Dimanche 18, y a comme un hic. L'emplacement de tente si soigneusement étudié pour être exposé plein ouest est en fait plein est. Ma faute, j'aurai dû me fier à la mousse des arbres plutôt qu'à la technologie. Bilan, réveil à 8h30, chaleur insoutenable sous la tente et comatage jusqu'à 10h30 où la soif est trop présente. Petit déjeuner avec un pot de Speculoos à tartiner alimentant les nombreuses blagues fusant dans les esprits plus ou moins éveillés des convives. Puis repas.
Ensuite début du traditionnel lendemain de mariage, avec sa cohorte de départs étalés dans le temps, en rapport avec l'éloignement géographique. Du coup, afin de plonger ailleurs que dans la morosité ambiante, départ pour les plages de Saint Philibert, autre lieu de pèlerinage (cette fois-ci familial). L'océan n'est pas aussi froid que ce que l'on pouvait craindre et c'est un plaisir que d'y rester, surtout sous le soleil encore ardent.
Mais on ne coupe pas aux "au revoir" comme ça et cette fois, c'est Michel23 qui nous abandonne. Retour à la ferme, repas, vision du best-of filmé de la veille et discussions sont les faits marquant de cette fin de journée. Avec évidemment la non utilisation de la tente (pourtant changée stratégiquement de place).
Lundi 19, l'heure du retour a sonné. Réveil bien trop tôt (3ème jour de suite plus tôt que mes jours de "travail"), petit déjeuner avec la famille de la mariée, remerciements et direction Bordeaux, avec un petit pincement au coeur.
Est-ce que la fugacité rend les bons moments meilleurs ?
Difficile à dire, mais les prochaines semaines devront être sacrément bien remplies pour arriver à la cheville de celle-ci.
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