13/02/07
00:04 En fait, les bronzés font du ski, c'est pas totalement exagéré
Vendredi matin, départ à 7h30. Arrivée chez notre chauffeur (le copain de ma voisine de bureau) à 9h. Après un petit déjeuner, direction La Mongie. En chemin, petit passage par chez les parents du chauffeur. Son père a tenu absolument à nous servir un "petit apéritif maison. Il y a de la gentiane et du vin de noix. Je vous sers une bonne rasade comme ça vous pourrez goûter dans le verre de l'autre.". L'autre étant mon chef de projet mais néanmoins ami. Bon, alors autant le vin de noix c'est bon, autant la gentiane... Bref, c'est donc fin joyeux qu'on a rejoint La Mongie et sa neige. L'après-midi, découverte de la chambre et jeux dans la neige, surtout luge. Puis jeux sans neige (tarot...). Le soir, repas en groupe puis bar. S'en suit une nuit rythmée par le bruit des dameuses et le froid pénétrant.
Samedi, réveil bien plus matinal que pour aller au boulot. Et pour cause : il est tombé 15cm dans la nuit. Pendant que certains prennent des cours de snow, que d'autres vont retrouver des sensations sur les pistes, j'essaye les patinettes. Bah c'est tout simplement génial. Impossible de croiser ses skis puisque 80cm de long, pas de bâtons, obligation de se pencher pour tourner... Finalement on a l'impression de skier comme à la télé, c'est très glorifiant. Couplé au fait que j'ai re-dompté le tire-fesses, c'est bien content que je rentre pour le repas de groupe. L'après-midi, "cours particulier" avec une ancienne collègue skieuse émérite. Quelques pistes vertes, un peu de bleue, la glisse est bonne, les sensations présentes, que du bonheur. Un vin chaud plus tard et un bon repas, la soirée s'achève assez tard dans un bar.
Le dimanche, je suis exténué. Mais heureux de reprendre mes patinettes pour aller suivre un nouveau "cours particulier". Même le vertige lié au télésiège lorsqu'il s'arrête et que le vent se lève (Quand te reverrais-je, pays merveilleux...) ne me bloque pas. La neige est plus dure par endroit, plus molle et collante à d'autres. Il faut dire qu'avec 7° et une pluie pendant la nuit, les conditions ne sont pas les meilleures. Les vacances débutant, la station est noire de monde, les tire-fesses pris d'assaut, les sensations pas très bonnes... Bref, j'arrête à 16h, ne prenant plus de plaisir. Après une bonne crèpe au sucre, retour pour Bordeaux à 18h10. Ce n'est qu'à 22h que l'on arrive chez ma voisine de bureau. Entre temps, le père de son copain nous aura fait goûter son pain maison. J'arrive sur Bordeaux à 23h. Pile pour les bouchons d'après-match Bordeaux-Marseille. C'est donc hier soir à minuit que j'ai pu retrouver mon lit. Fourbu, mais heureux.
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