25/06/06
22:15 Là où on parle de Franck Ribery, d'essence, de Beauvais, de célibat et de vidéo censurée
Or donc, le week-end dernier, j'étais de mariage. Tout a commencé par un trajet de 4h de train en compagnie d'une collègue de travail, avec à l'arrivée la petite enveloppe de remboursement du billet offert par la SNCF. Joie. Ensuite, petit tour chez Michel23 histoire de voir une fin de match et dormir un peu.
Le lendemain, départ pour la gare St Lazare, sans oublier de prendre les chaussures offertes par Michel23 pour avoir un truc de décent aux pieds. De la gare St-Lazare, départ avec trois anciens collègues de DESS pour Colombes, où nous attendait le 4ème et chauffeur du week-end. S'en suivi un quiproquo incroyable concernant les plans d'accès de l'hôtel et du trajet Colombe-Beauvais. Notre chauffeur étant adepte du café et du "vous stressez pas", c'est en retard que nous partons, et sans plan. Ce n'est qu'au retour qu'on apprendra que notre amateur de café avait un plan imprimé du trajet mais qu'il "n'avait pas eu le temps de le prendre". Sic. Juste avant de prendre la voiture, nous croisons Franck Ribery, déscarifié, qui n’est autre que le colocataire de notre chauffeur. Incroyable non ?
Bref, c'est donc bombardé copilote que nous partons, puisque je suis le seul à m'être déjà rendu à Beauvais (je vous rassure tout de suite, je ne m'y étais pas arrêté). Bien entendu le fait que je ne maîtrise pas du tout la banlieue parisienne n’effraye personne, et ce n’est qu’en franchissant la seine vers Asnières que les premiers doutes s’installent. Après de nombreux fous rires et quelques errements et doutes légitimes sur la possibilité de devoir pousser la voiture (oui, notre chauffeur ne fait pas le plein avant de partir, c’est beaucoup plus ludique du coup comme trajet), l’hôtel nous tend les bras. On en profite pour se changer et se rendre à l’église. Pleine. Notre retard n’est donc pas remarqué.
Lors des félicitations aux mariés, nous nous renseignons sur la station d’essence la plus proche. La sœur de la mariée, seule célibataire de la cérémonie est assez heureuse d’aider quatre jeunes célibataires partis pour pécho. (Faut-il vous préciser que personne n’aura fait quoique ça soit, et que ce fut la seule fois où la demoiselle nous adressa la parole ? Il faut dire aussi que les mariés avaient mis la pression à tout le monde, ce qui forcément inhibe beaucoup, même rempli d’alcool. Fin de la parenthèse).
Bref, c’est le réservoir plein que nous allons nous remplir le ventre dans un très joli domaine. Champagne rosé en entrée, petits fours. Et là, la problématique du capitaine de soirée se pose. Qui ne boira pas ? Je me propose, ainsi qu’un autre collègue. Lequel déclarera forfait devant le magnifique vin blanc servi lors du repas, en entrée. Puis après le trou normand, c’est un superbe Saint Emilion grand cru 2000 qui aura raison de ma sobriété. Donc nous décidons de rester jusqu’au bout de la nuit, donc de la fête, donc 4h du matin. Ce qui nous obligea à devoir supporter Claude François, puis un « best-of » 80’s (Thierry Hasard, Image, Desirless…) avant de finir sur de la techno très… heu… nulle à mon sens. Enfin, retour à l’hôtel et débats improbables faisant l’objet d’une vidéo censurée. Le lendemain, pause maquedo avant de se rentrer sur Paris, constatant que Beauvais, un dimanche, c’est vraiment une ville pas attrayante.
Malgré la fin de soirée et l’aspect glauque du dimanche (ainsi que lose intégrale), ce fut un excellent week-end, puisqu’il nous permit de nous revoir. Finalement, il n’y avait pas besoin de mariage, un simple plan camping dans le Larzac aurait été autant apprécié.
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