J'aurai bien aimé vous faire une belle critique qui vous donne la larme à l'oeil et l'envie d'acheter illico le disque, un peu comme Izo avec Sébastien Schuller, mais j'ai abandonné l'idée.
Parce que je ne serai jamais objectif avec Dionysos, parce que je n'ai pas écouté assez l'album (même si des titres comme La métamorphose de Mister Chat, Miss acacia, Tes lacets sont des fées, Old Child et Neige se démarquent rapidement du lot), parce que je n'ai pas le talent nécessaire pour vendre un album nettement moins énervé (mais il le sera très probablement en live) et aux allures 50's. Je peux juste vous dire que John Parish est à la production et au mixage. Que le DVD bonus reprend un concert mythique malheureusement un peu court (seulement une heure), un très bon documentaire de 27' sur la genèse de l'album, une vidéo de l'enregistrement d'Old Child, deux spots promo de l'album, un board animé de Joann Sfar pour Tes lacets sont des fées et enfin l'extrait de Song for Jedi des Victoires de la Musique 2004.
Bref, que du bon.
en baissant sa vitesse de 15 km/h, le prix du plein d'essence revient au même niveau qu'avant la hausse du cours du baril de pétrole
Dis, Dominique, si tu te soucies tant de notre porte-monnaie, pourquoi tu baisserais pas le montant des taxes sur l'essence ? (pour mémoire, sur un litre d'essence à 1€, 80cents partent en taxes (sources : 12)
P.S.: Si vous pensiez prendre le train à la place de la voiture, c'est pas non plus gagné, surtout pour la ligne Paris-Bâle...
23:37J'ai testé pour vous... participer aux 70 ans de la cousine de sa mère
Une chose est sûre : c'est rude. Rien que le lever à 8h30 incitait à la réserve sur le bon déroulement de la journée. Après 2h de route, arrivée au lieu de rendez-vous. Le constat est sans appel : hormis des cousines maternelles, je ne connais personne. Soit 8 personnes sur une soixantaine, et avec une génération d'écart. Dur. Viens ensuite la première surprise de la journée : jusqu'au repas de midi (qui aura lieu à 14h, forcément), nous avons un jeu de piste. Là, je dis stop. Nan mais au prix actuel de l'essence, faut-il aller gaspiller autant de pognon dans des kilomètres superflus ? Que ceux qui se marrent n'oublient pas que la majorité des présents sont en retraite, et donc le font avec votre argent... Ah, tiens, vous riez moins là non ? Bon, admettons, un jeu de piste, après tout, ça peut être sympa... à 30 ans ! Parce qu'à 70 ans, beh certains se perdent, entraînant une partie du cortège avec eux, tout ça parce qu'ils ont "pas vu le panneau"... Je ferai l'impasse sur les quelques manifestations lors des arrêts de ce jeu de piste, je pense qu'il fallait avoir plus de 50 ans pour vraiment apprécier. S'en suivi une longue présentation powerpoint de chacun devant les ventres affamés. Grande promotion pour moi, je suis passé du mec qui vit avec son ordinateur à plus grand supporter de Sochaux hors Franche-Comté. Joie.
J'en viens donc directement au repas. Sans grande surprise, je me suis retrouvé à la table des "jeunes". Le problème, c'est qu'à cette table, l'aînée avait 19 ans, sa soeur 17 (capable de confondre une sauce béchamel avec une sauce hollandaise), et c'est un mec de 18 ans qui tenait le crachoir. Visiblement à ses premières expériences avec l'alcool, le garçon tenait le type même de discours qui m'exaspère, morceaux choisis : "oui, alors j'ai eu qu'une mention bien au bac, donc j'ai pas été pris sur dossier, alors que l'autre conne là elle a eu mention très bien, mais ça vaut quoi une mention très bien à un bac S par rapport à une mention bien à un bac ES ?!" "j'ai eu 13 à ma dissert', j'étais dégoûté" "ah oui, nan mais excuse-moi, mais si t'as eu 10 beh quand même... c'est vraiment nul 10 quoi...". Comme le chérubin était le petit-fils de la néo-septuagénaire, j'ai jugé plus sage de ne pas l'ouvrir, et de me réfugier dans... mon assiette. Etant de conduite, je ne pouvais pas boire. C'est vraiment dommage, il y a vraiment des jours où on devrait pouvoir... Hormis ce placement dérangeant, quelques animations (chansons, sketches inaudibles à cause de problèmes techniques et peu drôles de toute façon) ont émaillé le repas. Jusqu'au dessert, où l'on se serait cru à une fête scout pour personnes âgées avec chansons issues des années 60. Ne manquaient plus que le feu de camp et Hugues Aufray.
Heureusement, lors d'un repas, il y a la nourriture. Gratuite. Jambon de pays, foie gras, saumon sauce hollandaise, tranches de magret de canard sauce poivre avec tomate provençale et haricots verts, trou normand (impasse pour moi puisque conduite), glace au nougat, gateau et café. Le tout très bon.
Conclusion : je ne le referai pas. Par contre je testerai pour vous : participer aux 75 ans de la cousine de sa mère. Avec plaisir.
14:38Résumé des épisodes précédents
Il y a des semaines où le seul challenge est d'aller faire du tir à l'arc et de l'aviron à la base nautique de la presqu'ile du Malsaucy. Entre le temps taquin et les
migraines intromptues, finalement, Titna, Anakin et moi n'avons pu faire qu'un mini-golf à la base de loisirs.
Et il y a des semaines qui commencent le mardi par une arrivée sur Paris. En même temps qu'un repas au restaurant japonais en compagnie d'intellos musicaux, à savoir Piccadilly, Nat, Balak, Sylvain, Raph, Ju et votre serviteur. S'en suit une petite promenade dans les rues de la capitale afin de trouver un glacier italien. Mercredi, rencontre avec une petite noisette, achat de short pour le lendemain et repas le soir avec en guest-stars : Sasa, Siro, mon idole, Roulio, Mano, Kamel et Ju. Cette fois, le repas fut kurde. Et le kurde est joueur. Le kurde prend un malin plaisir à planquer un poivron vert trèèès fort dans de la salade... verte. Vicieux non ? Jeudi, direction Dijon, enterrement de vie de garçon de mon cousin. Le concept : arriver habillé en joueur/supporter du FC Sochaux. D'où le short bleu de la veille. Et le maillot taille XS 8 ans de l'épopée 88 (les connaisseurs apprécieront). D'où l'air con. Ahem. Au menu, accrobranches : ça vous tue les bras en un rien de temps ce truc-là, et quand on a le vertige, nerveusement, c'est un supplice. Légère pause, puis foot pendant 2h. Afin de reprendre le minimum vital de forces, Courtepaille et son andouillette de 240g (sacré beau morceau). Deux parties de laser game plus tard (c'est définitif, j'aime pas ce jeu de guerre bourrin, où il faut tuer son adversaire, ce qui est contre toute idéologie pacifiste dont je suis fier de faire partie, classe 79 power...), plus personne n'avait de jambes. Ce sont donc des hommes-troncs avec une forte odeur pédieuse qui entrent dans le bowling pour deux parties. Avec un record de 144, je sauve mon honneur de pacifiste. Enfin, comatage dans un bar dijonais. Vers 3h30, il est temps que les couples se reforment pour aller dormir. Et là, LA blague : où sont les femmes ? La première boite nous indique qu'un groupe de filles en est bien parti. Après une bonne promenade d'une heure dans Dijon et deux boites plus tard, on apprend enfin qu'elles étaient bien dans la première boite. C'est le bon moment pour rentrer dans la saxo ravagée par l'odeur de certains, et aller directement se coucher chez Olive qui, dans un élan de bonté dont lui seul a le secret, m'invite à utiliser une portion de son lit deux places. C'est donc à 5h30 que cette journée s'achève. Vendredi, retour sur Montbéliard avec mon camarade de galère Christophe, aussi courbaturé que moi, et qui était mon voisin lors du trajet Paris-Dijon. 2h40 de trajet. 22 minutes d'arrêts à Besançon. Pas de doute, on était dans un train spécial comatage, ce qui tombait à pic vu notre état. Et maintenant nous sommes presque incollables sur les gares TER bourguigno-franc-comtoises. Samedi, jour du mariage. Bien qu'il n'y ait que la mairie, le moment est vachement solennel. Incroyable. Contrairement aux autres mariages que j'avais effleuré, je me sens bien plus ému et concerné. Impression de vivre un moment surréaliste. S'en suit le repas, et le contest : coucher la famille "adverse". La mission fut accomplie, mais dans la douleur : couché à 7h sur du carrelage avec un duvet et le pantalon en guise d'oreiller, c'est le froid et la pluie fine qui nous réveillent. Il est 10h30. Les courbatures de jeudi sont toujours présentes et ne se privent pas de nous le faire savoir. Le reste de la journée fut une sorte de long demi-sommeil, ponctué par 4 buts lors du mini match de foot. J'en déduis donc qu'il faut que je sois une loque ambulante pour marquer des buts. Je comprends maintenant pourquoi les sportifs se droguent. Retour sur Montbéliard, et repos bien mérité vers 1h du matin. D'ailleurs, lors de mon semi-sommeil et changement de côté, j'ai pris ma soeur qui dormait à côté pour... mon cousin Lundi, retour tranquille chez mes parents. Et là, mardi, je vous laisse, j'ai un train à prendre pour Bordeaux.
21:08Un jour, un post
Trop de choses à dire sur la semaine en cours. En attendant, un bon somme sera pas de refus. Post détaillé d'ici une bonne semaine.