18/02/05
06:29 On ne vit qu'une fois
Suite à un post où l'on s'interroge sur ma radinerie, j'ai décidé de prouver le contraire en allant me faire voir chez les grecs.
Récit chronologique: (toutes les heures données sont approximatives et françaises, rajoutez une heure pour avoir l'heure locale grecque)
03h30 : lever.
04h45 : arrivée sur le lieu de départ du bus.
05h15 : départ du bus.
06h25 : arrivée à l'aéroport de Basel Mulhouse Freiburg.
07h30 : départ de l'avion.
10h30 : arrivée à Athènes. Les averses prévues tout au long de la journée sont absentes. 12°C et beau soleil.
11h30 : fin des négociations du contrat préalablement signé, le bus peut enfin partir. Le grec est marchandeur.
12h30 : début du quartier libre place Omonoia.
12h45 : échange d'écharpes avec deux supporters adverses. Le grec est très sympa. Il nous apprend que c'est la première fois depuis 15 jours qu'il fait aussi beau. Et il nous demande si notre stade possède un parcage visiteur (gros doute sur la compréhension de la question).
13h15 : migration vers la place Thissio, pas très loin de l'Acropole. La visite de cette dernière étant à 12€, mes camarades et moi-même feront l'impasse. Toutefois cette petite promenade nous a confirmé ce qu'on avait pu entrapercevoir lors du déplacement en bus de l'aéroport à la place Omonoia : Athènes mélange les bâtiments modernes, les ruines antiques et des bâtiments laissés à l'abandon, construits un peu partout. L'impression générale n'est pas très "propre". Sentiments renforcés par la multitude de 2 roues conduisant "à l'italienne", sans casques pour la majorité des conducteurs, sans parler de la pléiade de voitures en circulation...
13h45 : pose avec écharpes et Acropole en fond. Quelques grecs, supporters de l'AEK et devinant que nous sommes de "sosso", viennent poser avec nous et nous souhaitent bonne chance. Le grec, qui ne sait pas prononcer le son "ch", est avant tout fanatique de son club, pas de sa fierté nationale. Il faut dire qu'Athènes regroupe 12 clubs de première division grecque, les plus célèbres et supportés étant le Pana (environ un athénien sur deux), l'AEK et l'Olympiakos (qui se prononce olympiaké).
14h45 : chambrage par deux supporters adverses.
15h00 : l'impression générale sur les grecs se précise : les grecs sont en avance dans le revival 1980. Blouson en cuir trop petit, grosses lunettes de soleil, coupe de cheveux particulière : tout est plaqué sur les côtés, amplifié en hateur avec un maximum de gel et une petite mulette vient parachever l'oeuvre. La grecque, quant à elle, sait se mettre en valeur et est assez plutôt très charmante.
16h00 : repas à la table d'un restaurant. Crèpe florentine pour ma part.
17h00 : fin du repas, échange de pièces grecques contre d'autres européennes (ah la famille...).
17h30 : attente au McDo.
18h00 : retour aux bus.
18h30 : attente dans le bus.
19h00 : arrivée à l'hôtel des joueurs, prise de nos places au stade.
20h00 : arrivée au stade Karaiskaki, situé au Pirée (gros port d'Athènes, à 50km de la place Omonoia initiale). La bonne blague : il n'y a pas de parcage visiteurs. Seuls quelques membres de la police sont chargés de nous séparer des bouillants piréens. C'est là qu'on commence à avoir un peu peur quand même.
20h45 : début du match.
23h00 : fin du match, défaite 1-0. Voix détruite. (Pour les intéressés, les fotos et vidéos sont visibles ici).
23h40 : départ en bus pour l'aéroport.
00h15 : arrivée à l'aéroport.
00h45 : confiscation de mon porte-clé Opinel n°2 (la lame doit faire 3,5cms) des fois que je braque l'avion avec. Le grec est pointilleux et tatillon. (à noter que le vol aller n'avait posé aucun soucis Opinellement parlant).
01h00 : départ pour Dole.
03h30 : arrivée à Dole, sous la neige.
06h00 : arrivée à Montbéliard.
06h29 : rédaction non éditée de ce post. Mise au lit.
Mon dieu que j'aime,
Ce port du bout du monde
Que le soleil innonde
De ses reflets dorés
Mon dieu que j'aime,
Sous les bonnets oranges
Tous les visages d'anges
Des enfants du Pirée.
Dominique A - Les enfants du Pirée
|