22:16Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins... Si vous avez saisi la référence du titre, vous savez que je vais parler de mon voyage en Italie et que ça sera long. Donc hop, on clique sur "more" pour en savoir plus.
Ah, oui, j'oubliais : peu de textes et peu d'images (22, comme si j'avais pris un appareil photo jetable et foiré deux clichés) histoire de pas trop vous spoiler et vous donner envie d'y aller.
Lundi 24 juin :
Quelques sueurs froides pour prendre l'avion à l'heure, mais globalement l'arrivée à Bologne s'est déroulée sans soucis. Bologne est une ville très agréable, avec une foultitude de portiques. Un repas plus tard, il est temps de se coucher.
Mardi 25 juin :
Visite un peu rapide de Bologne, mais assez longue pour admirer la Piazza Maggiore, où une statue très sexuelle de Neptune trône. On y trouve également la Basilica San Petronio avec à l'intérieur le méridien (hop, un bon lien qui explique tout ça en détail). Puis c'est le départ pour La Spezia via Parme.
Mercredi 26 juin :
On entre dans le vif du sujet avec la première virée au Cinque Terre. Si vous n'avez pas vu le reportage diffusé dans l'émission Des racines et des ailes, sachez que les Cinque Terre se sont cinq villages classés au patrimoine mondial de l'Unesco, qui ont la particularité d'être situé dans des zones rocheuses au pied de la Méditerranée. De fait, pendant des décennies, les habitants ont vécu quelque peu isolés, ce qui leur a laissé pas mal de temps pour aménager des terrasses afin de cultiver des vignes, des citronniers (rien à voir avec le mien) et des oliviers (mais pas que).
Pour le premier jour, visite de Monterosso al mare, le plus éloigné des 5 villages de La Spezia mais également le plus grand et le seul à disposer d'une (vraie) plage.
On commence par une visite des caves suivie d'une dégustation de sciacchetrà (fort bon) dans un cadre idyllique. Le vin donnant des ailes (c'est bien connu), s'ensuit une tentative de randonnée jusqu'à un sanctuaire. Malheureusement, faute de trouver le bon sentier, c'est par un retour via un sentier interdit actuellement au public (l'alcool désinhibe et comme en plus je suis un grand fou hors-la-loi...) que nous regagnons Monterosso et sa plage (privée mais fermée vu notre horaire d'arrivée donc... publique (l'alcool, hors-la-loi, toussa)).
Le soir, repas dans un restau. J'en profite pour faire une petite parenthèse : comment font les italiens pour manger antipasti, premier puis second plat ? Déjà sans l'antipasti je n'en pouvais plus...
Jeudi 27 juin :
Hop, prise à contre-pied du lecteur, s'attendant à une poursuite de la visite des Cinque Terre. Perdu.
Jeudi, c'est le jour de la virée en bateau jusque Isola Palmeria, île restée dans un état très sauvage. Il faut bien avouer qu'outre ses chemins de randonnées et ses quelques plages improvisées, sa principale qualité est d'être pile en face de Porto Venere offrant ainsi une superbe vu sur ce village tellement beau qu'il énerve (tsoin). Du coup, visite en long et en large de Porto Venere (rejoint par bateau). Sur le chemin du retour, halte à Le Grazie, histoire de dire merci (tsoin bis).
Vendredi 28 juin :
Retour aux Cinque Terre, d'abord par le bateau, jusque Vernazza (le bateau passe successivement par tous les villages), soit le village le plus éloigné de La Spezia (Monterosso excepté). De là, randonnée jusqu'au sanctuaire Madonna di Reggio, lieu extrêmement apaisant. Parce que vendredi rime avec randonnée (dans une langue inconnue), départ de Vernazza pour Corniglia. Autant vous le dire de suite, c'est pas pour les mauviettes, ça monte, ça descend, c'est escarpé... bref, ça demande un peu d'efforts. Mais Corniglia vaut bien ces efforts. Sachez que même en choisissant un accès facile (par le train), il est vous faudra monter environ 400 marches afin d'arriver au village. Corniglia, un village exigeant. Donc moins peuplé de touristes.
Suite à ces aventures, un peu de train et visite de Manarola. Alors évidemment, il aurait été idéal de conclure cette journée par une dernière randonnée de 30 minutes pour rejoindre Riomaggiore par la célèbre via Dell'Amore (bon là par contre, c'est plutôt Disneyland vu le chemin pavé). Mais celle-ci était fermée, donc fin de la journée.
Samedi 29 juin :
Il ne restait qu'un village à visiter : Riomaggiore. Ce fut fait le samedi. Par contre, je ne sais pas si c'était lié au temps pour une fois un peu moins beau, à l'afflux de touristes ou au village en lui-même, mais c'est un sentiment de déception qui a un peu dominé. Peut-être que l'on fini par être blasé de voir des choses superbes ?
Après Riomaggiore, petit tour à Levanto, ville balnéaire sans grand intérêt, puis retour rapide à Monterosso afin de voir Il Gigante (rien d'exceptionnel néanmoins).
Dimanche 30 juin :
Dernier jour aux alentours des Cinque Terre et visite de deux nouveaux lieux : Lerici, petit port plaisant et Tellaro, village médiéval classé parmi les plus jolis de l'Italie. Ce qui est assez fou, c'est que les Cinque Terre phagocytent tellement les touristes qu'il n'y a pratiquement personne à Tellaro. Et quand on voit le village, on se dit que c'est complètement fou (et très bien comme ça). Du coup, visite et plage à Tellaro la plus grande partie de la journée, puis retour à Bologne.
Lundi 1 juillet :
Retour du roi à Bologne avec la visite des deux tours (tsoin tsoin tsoin) dont une n'a rien à envier à Pise. Puis départ pour Bordeaux.