27/02/11
17:10 Angoulême 2011 On commence avec une dédicace que j'attendais avec impatience. En effet, le style graphique de Fritz Haber est très particulier, pour ne pas dire unique. Du coup, la question de la technique employée me trottait dans la tête. J'ai donc eu la réponse à ma question. Seul petit regret, le dessin d'origine est déjà fait, on ne fait qu'assister à la coloration pendant la dédicace. Pour l'Histoire, Fritz Haber est un chimiste allemand à l'origine du fameux gaz moutarde. Il y aura entre 5 et 6 tomes en tout, mais il faut 18 mois (dont 12 de recherches !) à l'auteur pour faire un tome.   Ensuite, toujours chez Delcourt, La Parenthèse. Nominée et co-lauréate du prix de la révélation BD de l'année, cette BD parle d'une jeune femme atteinte d'une maladie au cerveau. Emouvante et poignante, sans sombrer dans le mélodrame, c'est une lecture qui marque, tout comme la gentillesse de son auteure.   J'ai découvert la série des Paul de Michel Rabagliati à Montréal. C'est d'ailleurs là que j'ai acheté l'ensemble de la série. Ce que Michel a vu d'entrée et l'a rendu un peu foufou, pour mon plus grand plaisir. Pour résumer, Paul est un trentenaire (voire plus) qui raconte sa vie d'enfant/adolescent/jeune adulte dans les années 60/70/80 au Québec. Et c'est super chouette.   Autre auteur québécois, toujours chez l'éditeur La Pastèque, dans un style humour non-sense, Liniers m'avait bien fait rire avec le tome 1. Donc achat et dédicace du tome 2.   Navo tient un blog BD fort amusant. Il avait un peu peur de ne trouver personne en dédicace (son Twitter en atteste). Et ma foi, c'est vrai qu'il était bien seul à attendre le chaland quand je me suis présenté. Là où c'est comique, c'est que la Bande pas dessinée ne contient pas de dessins. Alors pour une dédicace, c'est vite problématique. Mais il a finalement assez vite trouvé quelque chose de fort drôle.   Un bipolaire, c'est quelqu'un atteint de troubles maniacodépressifs. J'avais déjà entendu parler en bien de cette BD et faisait partie de ma liste de courses ultérieure. J'ai donc saisi l'occasion pour l'acheter. Et depuis, je l'ai lue et ne le regrette absolument pas.   Le songe de Siwel fait partie de ces BDs que j'avais oubliées d'amener à Angoulême. Mais elle est tellement chouette que je l'ai achetée à nouveau, avec une dédicace personnalisée. En effet, le scénariste d'Enfin libre pose beaucoup de questions avant d'avoir une idée de dédicace qu'il transmet à son compère dessinateur. Ce qui a donné la dédicace suivante qui m'a beaucoup fait rire.   Florent Chavouet est un dingue du crayon de couleur. Il ne se sert que de ça et réalise des dessins sublimes. Du coup, j'étais assez impatient de voir comment il procédait. Apparemment je n'étais pas le seul curieux et une longue attente ainsi que l'achat (bonne pioche) du Vagabond de Tokyo m'a permis de voir Florent à l'oeuvre.   Comme pour Le journal d'une bipolaire, Le mec du milieu faisait partie des BD à acheter à l'occasion. J'avais entendu le plus grand bien de cette histoire de rateaux à répétition et le sujet m'intéressant fort, c'est le livre que j'ai dévoré entre samedi et dimanche. Et donc que j'ai fait dédicacer le dimanche. J'espère que Sophie nous sortira une nouvelle BD un jour, parce qu'elle a du talent.   Faut-il encore présenter Boulet ? Non. Donc, je parlerai juste de la dédicace, qui rejoint le thème de la chimie utilisé par Florent Chavouet. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces dédicaces sont des clins d'oeil à Flacky, chimiste de profession (le con). A noter un Boulet un peu fatigué de sa nuit précédente.   La dernière dédicace fait partie de ces BDs oubliées à la maison. Donc rachat et discussions avec le dessinateur (son frère n'étant pas là). Et la déception d'apprendre que le livre était prévu en 2 tomes de 300 pages, et que seul le premier tome est sorti. Le second prévoyait de montrer l'évolution des enfants présents dans le premier tome. Dommage qu'il n'y ait pas de suite.   Evidemment, tous ces livres sont de chaudes recommandations de lecture. Je ne patiente pas quelques heures juste pour le plaisir, mais parce que ces livres m'ont plu assez pour souhaiter échanger avec l'auteur. |
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